Les industries pétrogazières au pied du mur
À une semaine de la COP28, l'AIE demande aux industries pétrogazières de rediriger la moitié de leurs investissements vers les énergies propres d'ici 2030. L'objectif est de limiter le réchauffement planétaire à +1,5°C, conformément aux engagements pris dans l'Accord de Paris. Actuellement, l'investissement de ces industries dans les énergies propres ne représente qu'environ 2,5% de leur budget total, mettant en évidence l'ampleur du changement requis.
Cette demande marque un tournant crucial pour le secteur, face à des décisions qui pourraient soit aggraver la crise climatique, soit contribuer à une solution durable. Des entreprises majeures comme l'italien Enel ont cependant, annoncé une réduction de leurs investissements dans les énergies renouvelables, ce qui accentue les défis à relever.
Cette demande marque un tournant crucial pour le secteur, face à des décisions qui pourraient soit aggraver la crise climatique, soit contribuer à une solution durable. Des entreprises majeures comme l'italien Enel ont cependant, annoncé une réduction de leurs investissements dans les énergies renouvelables, ce qui accentue les défis à relever.
Quelle stratégie pour une réduction efficace des émissions ?
Dans son rapport, l'AIE souligne l'importance cruciale du secteur pétrogazier dans la réalisation de la neutralité carbone d'ici 2050. Pour Fatih Birol, directeur exécutif de l'AIE, la COP28 à Dubaï représente un « moment de vérité » pour l'industrie. La réduction de la consommation de pétrole et de gaz de plus de 75% d'ici 2050 est estimée nécessaire pour maintenir l'objectif de 1,5°C. L'AIE préconise donc une baisse drastique de la demande, rendant inutiles de nouveaux projets à long terme dans le secteur pétrolier et gazier.
L'agence insiste sur l'importance de réduire les émissions issues des opérations pétrolières et gazières, notamment les émissions de méthane, qui représentent la moitié des émissions du secteur. Cet appel ne s'adresse pas uniquement aux grandes compagnies privées, mais aussi aux compagnies nationales, détentrices d'une part significative des réserves mondiales de pétrole et de gaz. L'AIE met également en garde contre l'illusion que la capture et le stockage du carbone puissent être la solution unique, soulignant la nécessité d'une approche plus globale et réaliste.
L'agence insiste sur l'importance de réduire les émissions issues des opérations pétrolières et gazières, notamment les émissions de méthane, qui représentent la moitié des émissions du secteur. Cet appel ne s'adresse pas uniquement aux grandes compagnies privées, mais aussi aux compagnies nationales, détentrices d'une part significative des réserves mondiales de pétrole et de gaz. L'AIE met également en garde contre l'illusion que la capture et le stockage du carbone puissent être la solution unique, soulignant la nécessité d'une approche plus globale et réaliste.