Des salaires gelés à cause de la crise
Globalement, les ouvriers, employés, techniciens, agents de maîtrise et cadres n'ont bénéficié que d'une hausse de leur budget médian de 0,6% seulement. Le cabinet Deloitte, dans son étude annuelle sur la rémunération individuelle, indique qu'en 2021, le nombre de gels des rémunérations a été plus important encore que l'an dernier. 45% des titulaires n'ont connu aucune évolution de leur salaire de base en 2021, quand près de 30% ont bénéficié d'une hausse de leurs salaires… « de moins de 2% ».
Pas de quoi pavoiser donc, surtout si on met en regard les augmentations moyennes de salaires en 2019, avant la crise sanitaire : +2,8% pour les cadres, +2,4% pour les non cadres. À cela s'ajoute la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat, dite « prime Macron », qui n'a pu être versée qu'à partir du 1er juin de cette année (et jusqu'au 31 mars 2022) : 18% seulement des entreprises participantes ont utilisé ce mécanisme, soit 51% de moins par rapport à 2020.
Pas de quoi pavoiser donc, surtout si on met en regard les augmentations moyennes de salaires en 2019, avant la crise sanitaire : +2,8% pour les cadres, +2,4% pour les non cadres. À cela s'ajoute la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat, dite « prime Macron », qui n'a pu être versée qu'à partir du 1er juin de cette année (et jusqu'au 31 mars 2022) : 18% seulement des entreprises participantes ont utilisé ce mécanisme, soit 51% de moins par rapport à 2020.
Espoir d'augmentation des salaires pour 2022
Il y a cependant un espoir à l'horizon. Pour 2022, les budgets prévisionnels pour les augmentations de salaires affichent une hausse de 1,8% pour les deux catégories socioprofessionnelles, dans un contexte d’inflation plus fort que l’an passé. Surtout, Deloitte prévoit un retour progressif aux budgets d'augmentations d'avant le déclenchement de la pandémie, « sur fond de regain de croissance dès 2022 ». Les prévisions restent en hausse, mais en hausse prudente, relativise toutefois le cabinet.
Tous les secteurs ne sont pas logés à la même enseigne. Ainsi, une entreprise sur dix ne prévoit aucune hausse des salaires en raison des incertitudes liées à leur activité dans le contexte sanitaire actuel (hôtellerie-restauration, parcs d'attraction, etc.). La hausse des salaires est devenue un sujet politique, Bruno Le Maire ayant expressément demandé aux patrons d'augmenter les rémunérations.
Tous les secteurs ne sont pas logés à la même enseigne. Ainsi, une entreprise sur dix ne prévoit aucune hausse des salaires en raison des incertitudes liées à leur activité dans le contexte sanitaire actuel (hôtellerie-restauration, parcs d'attraction, etc.). La hausse des salaires est devenue un sujet politique, Bruno Le Maire ayant expressément demandé aux patrons d'augmenter les rémunérations.