Flambée des prix à la station service
Les prix dans les stations service sont de plus en plus élevés, à tel point que le seuil des 2 euros le litre n'est plus impossible. Pour la troisième semaine consécutive, les carburants ont ainsi augmenté et atteignent 1,812 euro le litre pour le sans-plomb 98. Le gazole, le carburant le plus vendu en France, coûte désormais en moyenne 1,677 euro le litre. Ces hausses continuelles ont un impact important sur le budget des automobilistes.
Cette flambée des coûts s'explique par celle du baril, dont la progression suit la demande mondiale en énergie. Le rebond de l'économie, après la levée des restrictions sanitaires, tire les prix vers le haut, ce qui pèse d'ailleurs sur l'inflation. Il faut toutefois savoir que le baril n'explique pas tout : en France, le carburant est taxé à hauteur de 60%… Bruno Le Maire a expliqué sur BFM TV qu'il n'était pas question de revoir à la baisse la TVA, qui passerait de 20% à 5,5%.
Cette flambée des coûts s'explique par celle du baril, dont la progression suit la demande mondiale en énergie. Le rebond de l'économie, après la levée des restrictions sanitaires, tire les prix vers le haut, ce qui pèse d'ailleurs sur l'inflation. Il faut toutefois savoir que le baril n'explique pas tout : en France, le carburant est taxé à hauteur de 60%… Bruno Le Maire a expliqué sur BFM TV qu'il n'était pas question de revoir à la baisse la TVA, qui passerait de 20% à 5,5%.
Une mesure additionnelle de soutien
Pour les automobilistes, une telle mesure représenterait certes dix centimes de moins le litre sur un plein de 50 litres, « c'est cinq euros en moins ». Mais, pour le budget de l'État, c'est « 5 milliards de pertes », ajoute-t-il. Le ministre de l'Économie a rappelé les dispositifs pris pour soutenir le pouvoir d'achat des Français : « L’indemnité inflation, le chèque énergie, ce que nous avons fait sur EDF, ce que nous faisons pour plafonner les prix du gaz : la facture de l’ensemble de ces mesures, c’est 15 milliards d’euros déjà engagés par l’Etat pour protéger les Français ».
Mais s'il n'est pas question de baisser la TVA, le locataire de Bercy réfléchit à d'autres dispositifs d'aide. Sur Public Sénat, il a ainsi indiqué qu'il allait travailler avec les équipes du ministère « pour voir si des solutions supplémentaires sont possibles ». Une aide qui ne concernerait que ceux qui prennent leur voiture pour aller travailler.
Mais s'il n'est pas question de baisser la TVA, le locataire de Bercy réfléchit à d'autres dispositifs d'aide. Sur Public Sénat, il a ainsi indiqué qu'il allait travailler avec les équipes du ministère « pour voir si des solutions supplémentaires sont possibles ». Une aide qui ne concernerait que ceux qui prennent leur voiture pour aller travailler.