Besoin de s'occuper
Entre confinements et couvre-feu à 18 heures, il a bien fallu trouver à s'occuper pendant les longues journées à domicile subies par des millions de Français en 2020. Beaucoup d'entre eux ont trouvé une échappatoire à la réalité en téléchargeant des contenus culturels : films, séries et musique ont permis de passer le temps. Si les services de streaming ont connu une percée l'an dernier, de nombreux internautes se sont résolus à passer par le téléchargement illégal : 28% d'entre eux se sont ainsi « servis » illégalement durant la quatrième semaine du confinement de mars 2020, selon le Baromètre annuel de la consommation de biens culturels dématérialisés de la Hadopi.
Au plus fort du premier confinement, le nombre de téléchargeurs illicites a été de deux points supérieur à celui enregistré en moyenne en 2020, souligne la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet. « En moyenne en 2020, 26% des internautes déclarent des pratiques illicites », indique l'organisme. Parmi ces pratiques illégales, ce sont les films et les séries TV qui ont été les plus populaires : leur consommation illicite a augmenté de 11% sur l'année.
Au plus fort du premier confinement, le nombre de téléchargeurs illicites a été de deux points supérieur à celui enregistré en moyenne en 2020, souligne la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet. « En moyenne en 2020, 26% des internautes déclarent des pratiques illicites », indique l'organisme. Parmi ces pratiques illégales, ce sont les films et les séries TV qui ont été les plus populaires : leur consommation illicite a augmenté de 11% sur l'année.
Une offre légale trop chère
La fermeture des cinémas a sans doute contribué à cette hausse importante. Les grands studios ont privilégié les plateformes de streaming pour diffuser les films qui devaient sortir d'abord dans les salles obscures. Des films qui ont rapidement été piratés et mis à disposition de tous les internautes qui savent où trouver ce genre de contenus. La Hadopi relève néanmoins que le budget consacré aux dépenses mensuelles de biens culturels dématérialisés a augmenté de 1 euro l'an dernier, pour atteindre 30 euros. Du jamais vu depuis 2016.
La Haute autorité indique aussi que les Français trouvent l'offre légale trop chère et trop fragmentée. Pour 46% des « pirates », le prix est le frein principal qui empêche de passer à une plateforme légale. Et les choses ne risquent pas de s'arranger sur le plan tarifaire, plusieurs d'entre elles s'apprêterait en effet à augmenter leurs prix.
La Haute autorité indique aussi que les Français trouvent l'offre légale trop chère et trop fragmentée. Pour 46% des « pirates », le prix est le frein principal qui empêche de passer à une plateforme légale. Et les choses ne risquent pas de s'arranger sur le plan tarifaire, plusieurs d'entre elles s'apprêterait en effet à augmenter leurs prix.