L'an dernier, la croissance du trafic aérien en France s'est établie à 6,1%. 164 millions de passagers ont traversé la France en 2017, qu'ils se soient arrêtés faire une halte ou simplement en transit. Une année « exceptionnelle », souligne la DGAC, qui a permis à plusieurs aéroports français de battre des records de fréquentation : plus de 100 millions pour les aéroports de Paris, 10 millions à Lyon ou encore 9 millions à Toulouse et Marseille. Les perspectives sont bien orientées pour 2018, mais la DGAC prévient que la croissance ne sera pas du même niveau que l'an dernier.
La Direction de l'aviation civile prévoit ainsi une croissance du trafic aérien de 3,7%, ce qui reste tout à fait dynamique. Cette progression est surtout le fait des transporteurs étrangers, souligne l'organisation. La part des compagnies hexagonales a baissé de 0,8 point entre 2016 et 2017, à 42,1%. Pour remonter la pente, les transporteurs français demandent aux autorités de mettre en place un environnement plus favorable à leur activité. Retrait ou élargissement de la taxe « Chirac » de solidarité, baisse des redevances aéroportuaires… Les entreprises françaises veulent un geste pour rester compétitives.
Le gouvernement a bien entendu ces demandes. Des Assises du transport aérien vont se tenir à partir du mois de mars pour remettre à plat le fonctionnement de cette activité. L'État aura cependant du mal à empêcher certains pays de financer leurs compagnies aériennes, comme c'est le cas pour les transporteurs du Golfe. Il y a néanmoins un levier sur lequel l'exécutif peut jouer, c'est celui de taxation du transport aérien.
La Direction de l'aviation civile prévoit ainsi une croissance du trafic aérien de 3,7%, ce qui reste tout à fait dynamique. Cette progression est surtout le fait des transporteurs étrangers, souligne l'organisation. La part des compagnies hexagonales a baissé de 0,8 point entre 2016 et 2017, à 42,1%. Pour remonter la pente, les transporteurs français demandent aux autorités de mettre en place un environnement plus favorable à leur activité. Retrait ou élargissement de la taxe « Chirac » de solidarité, baisse des redevances aéroportuaires… Les entreprises françaises veulent un geste pour rester compétitives.
Le gouvernement a bien entendu ces demandes. Des Assises du transport aérien vont se tenir à partir du mois de mars pour remettre à plat le fonctionnement de cette activité. L'État aura cependant du mal à empêcher certains pays de financer leurs compagnies aériennes, comme c'est le cas pour les transporteurs du Golfe. Il y a néanmoins un levier sur lequel l'exécutif peut jouer, c'est celui de taxation du transport aérien.