Les volumes de courrier sont en baisse depuis des années, et 2018 n'a pas failli à la règle : La Poste a enregistré un recul de 7,3% des volumes distribués. Pour compenser cette baisse des revenus qui a l'an dernier entraîné un recul du bénéfice d'exploitation (-11,8%), l'entreprise publique augmente régulièrement le prix des timbres, et ce sera le cas en 2020. En moyenne, la hausse applicable au 1er janvier de l'année prochaine sera de 4,7% sur les tarifs courriers, bien au-delà de l'inflation donc. Ce sont les timbres rouge et vert qui subiront l'augmentation la plus significative.
Le timbre rouge (prioritaire) va ainsi passer de 1,05 € à 1,16 €, soit une hausse de 11 centimes ou encore 10,5%. Le timbre vert, le plus utilisé par les Français, va voir son prix augmenter de 10,2% à 97 centimes, au lieu de 88 centimes actuellement. Le prix de la lettre internationale, qui concerne aussi bien l'Union européenne que le reste du monde, sera en hausse de 10 centimes, à 1,40 €. Quant au Colissimo France (250 grammes), son prix ne change pas à 4,95 €, mais La Poste précise que les tarifs de ses colis progresseront en moyenne de 2%.
L'Arcep, l'autorité régulatrice de La Poste, avait plafonné à 5% la hausse moyenne que l'entreprise pouvait appliquer sur les prix de ses timbres durant la période de 2019 à 2022. La Poste a bien l'intention de flirter avec la limite pour limiter les pertes dues à la réduction de la distribution du courrier.
Le timbre rouge (prioritaire) va ainsi passer de 1,05 € à 1,16 €, soit une hausse de 11 centimes ou encore 10,5%. Le timbre vert, le plus utilisé par les Français, va voir son prix augmenter de 10,2% à 97 centimes, au lieu de 88 centimes actuellement. Le prix de la lettre internationale, qui concerne aussi bien l'Union européenne que le reste du monde, sera en hausse de 10 centimes, à 1,40 €. Quant au Colissimo France (250 grammes), son prix ne change pas à 4,95 €, mais La Poste précise que les tarifs de ses colis progresseront en moyenne de 2%.
L'Arcep, l'autorité régulatrice de La Poste, avait plafonné à 5% la hausse moyenne que l'entreprise pouvait appliquer sur les prix de ses timbres durant la période de 2019 à 2022. La Poste a bien l'intention de flirter avec la limite pour limiter les pertes dues à la réduction de la distribution du courrier.