Faillite pour Thomas Cook
Le voyagiste britannique Thomas Cook s'est déclaré en faillite le 23 septembre dernier. Un véritable choc dans le secteur du tourisme, et pour cause : l'entreprise était la plus ancienne du marché, un pionnier qui a jeté les bases du genre. Cette faillite a eu une répercussion sur les filiales nationales du groupe, notamment en France. La filiale hexagonale de Thomas Cook, qui occupait les fonctions de tour opérateur et d'agence de voyages, est en redressement judiciaire depuis le 1er octobre.
Le groupe français possède un réseau de 174 agences en nom propre, auxquelles il faut ajouter les 274 agences sous contrat de franchise. C'est ce réseau qui intéresse Havas Voyages qui, selon Le Figaro, a déposé une offre de reprise de la plus grande partie des agences Thomas Cook en propre, soit une centaine d'entre elles.
Le groupe français possède un réseau de 174 agences en nom propre, auxquelles il faut ajouter les 274 agences sous contrat de franchise. C'est ce réseau qui intéresse Havas Voyages qui, selon Le Figaro, a déposé une offre de reprise de la plus grande partie des agences Thomas Cook en propre, soit une centaine d'entre elles.
Offre de reprise commune
Pour cette opération, Havas s'est allié à quatre autres entreprises du secteur : Sainte Claire, Salaün Hollydays, Karavelle et Le Vacon. Une offre commune donc, et « plus forte » explique Laurent Abitbol, le président du groupe Marietton qui possède Havas Voyages. Il indique que si son offre de reprise est choisie par le tribunal de commerce, « la plupart des agences passeront sous l'enseigne Havas. Nous espérons reprendre les fonds de commerce ».
En revanche, il se dit pas intéressé par la marque de commerce Thomas Cook France, accréditant l'hypothèse d'une « vente à la découpe » du groupe en redressement. Havas précise vouloir sauver « presque la totalité des emplois ». L'opération doit encore recevoir l'aval de la justice, tandis que d'autres offres de reprise sérieuses pourraient être mises sur la table.
En revanche, il se dit pas intéressé par la marque de commerce Thomas Cook France, accréditant l'hypothèse d'une « vente à la découpe » du groupe en redressement. Havas précise vouloir sauver « presque la totalité des emplois ». L'opération doit encore recevoir l'aval de la justice, tandis que d'autres offres de reprise sérieuses pourraient être mises sur la table.