RTE un peu plus optimiste
Il y aura de l'énergie pour Noël, et probablement aussi pour le mois de janvier. Le gestionnaire du réseau électrique français, RTE, a fait le point sur l'approvisionnement attendu pour les prochaines semaines et bonne nouvelle : le risque est passé du niveau « élevé » à « moyen » pour le premier mois de l'année prochaine. « La France aborde le cœur de l’hiver dans une situation plus favorable qu’au début de l’automne, et mieux préparée à faire face aux situations de tension », a expliqué Thomas Veyrenc, le directeur exécutif de l'entreprise.
Autrement dit, la France devrait échapper aux délestages tournants qui affecteraient des zones géographiques pendant un maximum de 2 heures. Un soulagement, sachant qu'il s'agit d'un des mois les plus froids de l'année. La prudence reste cependant de mise, car les capacités électriques du pays vont tout de même être mises sous pression.
Autrement dit, la France devrait échapper aux délestages tournants qui affecteraient des zones géographiques pendant un maximum de 2 heures. Un soulagement, sachant qu'il s'agit d'un des mois les plus froids de l'année. La prudence reste cependant de mise, car les capacités électriques du pays vont tout de même être mises sous pression.
Le risque de coupures d'électricité se réduit
Ce changement est d'abord la conséquence des mesures de sobriété prises par l'ensemble des Français. La consommation a ainsi reculé de 9% durant les quatre dernières semaines par rapport aux niveaux enregistrés avant la crise sanitaire (de 12% dans l'industrie, de 7% dans le tertiaire et le résidentiel). La France a également beaucoup importé d'électricité : jusqu'à 15 gigawatts avant le 12 décembre, du jamais-vu puisque c'est l'équivalent de la puissance d'une dizaine de réacteurs nucléaires !
Malgré un parc nucléaire toujours en difficulté pour des raisons de maintenance ou de réparation, les capacités globales de la France en matière de production d'électricité. Les barrages ont ainsi atteint un pic de production de 16,5 GW, « soit un niveau proche du maximum historique pour un mois de décembre », a annoncé Thomas Veyrenc. Et les stocks de gaz sont toujours au rendez-vous, de l'ordre de 85% supérieur aux années précédentes.
Malgré un parc nucléaire toujours en difficulté pour des raisons de maintenance ou de réparation, les capacités globales de la France en matière de production d'électricité. Les barrages ont ainsi atteint un pic de production de 16,5 GW, « soit un niveau proche du maximum historique pour un mois de décembre », a annoncé Thomas Veyrenc. Et les stocks de gaz sont toujours au rendez-vous, de l'ordre de 85% supérieur aux années précédentes.