Consolidation en Italie
Iliad s'est lancé avec succès sur le marché italien en 2018, en suivant à la lettre la même feuille de route qu'en France, celle des prix cassés. Carton plein : Iliad Italie revendique plus de 10% du marché ! Et la conquête des parts de marché n'est pas terminée, puisque l'opérateur est devenu un fournisseur d'accès à internet en janvier, là aussi avec des offres qui rappellent celles de Free en France.
Le marché italien est devenu très concurrentiel ces dernières années, avec le leader historique Telecom Italia pris en tenaille par des opérateurs très agressifs. Mais le temps de la consolidation est peut-être déjà arrivé. Car Vodafone cherche des candidats pour la reprise de son activité en Italie. Et cette opportunité intéresse vivement Iliad, qui a confirmé avoir fait une offre pour acheter l'opérateur. Cela lui permettrait de détenir un tiers du marché, pour un chiffre d'affaires combiné de 6 milliards d'euros.
Le marché italien est devenu très concurrentiel ces dernières années, avec le leader historique Telecom Italia pris en tenaille par des opérateurs très agressifs. Mais le temps de la consolidation est peut-être déjà arrivé. Car Vodafone cherche des candidats pour la reprise de son activité en Italie. Et cette opportunité intéresse vivement Iliad, qui a confirmé avoir fait une offre pour acheter l'opérateur. Cela lui permettrait de détenir un tiers du marché, pour un chiffre d'affaires combiné de 6 milliards d'euros.
Poids lourds européens
Vodafone Italia est un poids lourd, avec une part de marché de quasiment 29% dans le mobile, et de 16% dans le fixe. Durant son année fiscale 2021, l'entreprise a engrangé un chiffre d'affaires de 4,5 milliards d'euros. Quant à Free, outre son activité en Italie, le groupe français est aussi présent en Pologne. Iliad pèse 42,7 millions d'abonnés, pour des revenus à hauteur de 5,9 milliards en 2020. En tout, Iliad est le sixième opérateur européen au niveau du nombre d'abonnés.
Au-delà du cas italien, c'est en Europe que le jeu de la consolidation va être lancé. Le nombre d'opérateurs y est trop nombreux, aucun ne peut réellement prétendre concurrencer les grands joueurs américains ou chinois. Ces derniers pourraient d'ailleurs être tentés de venir faire leurs courses : c'est pour éviter cet écueil qu'un mouvement d'acquisitions est possible.
Au-delà du cas italien, c'est en Europe que le jeu de la consolidation va être lancé. Le nombre d'opérateurs y est trop nombreux, aucun ne peut réellement prétendre concurrencer les grands joueurs américains ou chinois. Ces derniers pourraient d'ailleurs être tentés de venir faire leurs courses : c'est pour éviter cet écueil qu'un mouvement d'acquisitions est possible.
Inscription Newsletter
