Le prochain drame est déjà connu : un bateau de réfugiés a coulé, emportant à son bord entre 700 et 950 candidats à l’immigration dont il ne devrait rester, hélas, pas beaucoup de survivants. Un tel drame, deux ans après Lampedusa, oblige les chefs d’État et de gouvernement à réagir, ce qu’ils feront ce jeudi 23 avril lors d’un sommet européen exceptionnel.
Les réponses à apporter à ces drames humains sont multiples, mais il ne sera pas question de résoudre immédiatement l’équation de l’immigration : comme l’admet Donald Tusk le président du Conseil européen, les réponses rapides n’existent pas. En revanche, il est possible d’améliorer la surveillance et la prise en charge des réfugiés, tout en frappant fort contre les passeurs.
L’Europe a à sa disposition Triton, un programme de contrôle des mers qui a pris la suite de Mare Nostrum que l’Italie seule ne peut pas assumer (le programme coûtait 9 millions d’euros par mois). Il s’agirait cette fois d’assurer aussi le sauvetage en mer des malheureux, tout en évitant de créer un « appel d’air ». Il faudra bien aussi que les États membres acceptent d’accueillir sur leur sol un quota de migrants — à Bruxelles, on évoque 5 000 réfugiés.
Les réponses à apporter à ces drames humains sont multiples, mais il ne sera pas question de résoudre immédiatement l’équation de l’immigration : comme l’admet Donald Tusk le président du Conseil européen, les réponses rapides n’existent pas. En revanche, il est possible d’améliorer la surveillance et la prise en charge des réfugiés, tout en frappant fort contre les passeurs.
L’Europe a à sa disposition Triton, un programme de contrôle des mers qui a pris la suite de Mare Nostrum que l’Italie seule ne peut pas assumer (le programme coûtait 9 millions d’euros par mois). Il s’agirait cette fois d’assurer aussi le sauvetage en mer des malheureux, tout en évitant de créer un « appel d’air ». Il faudra bien aussi que les États membres acceptent d’accueillir sur leur sol un quota de migrants — à Bruxelles, on évoque 5 000 réfugiés.