Un niveau historique hors renégociations
Selon le bilan semestriel de la Banque de France, ce sont 110,7 milliards d'euros qui ont été prêtés par les banques au titre de crédits à l'habitat durant les six premiers mois de l'année (hors renégociations). Cela représente 23 milliards d'euros de plus par rapport à l'an passé sur la même période, ou encore une augmentation de 26,8%. Le marché immobilier a connu un printemps extrêmement actif, après des mois de janvier et de février en recul de 11%.
Ainsi, au mois de juin, la production de prêts immobiliers a tout simplement atteint un plus haut historique de 21,3 milliards d'euros, ou encore de 25,7 milliards en prenant en compte les renégociations. Sur l'ensemble du premier semestre, avec les renégociations, la production de prêts immobiliers s'établit à un total de 133,9 milliards d'euros. Des montants exceptionnels, il faut remonter à 2016 et 2017 pour retrouver de tels niveaux qui étaient la conséquence de la baisse des taux d'intérêt.
Ainsi, au mois de juin, la production de prêts immobiliers a tout simplement atteint un plus haut historique de 21,3 milliards d'euros, ou encore de 25,7 milliards en prenant en compte les renégociations. Sur l'ensemble du premier semestre, avec les renégociations, la production de prêts immobiliers s'établit à un total de 133,9 milliards d'euros. Des montants exceptionnels, il faut remonter à 2016 et 2017 pour retrouver de tels niveaux qui étaient la conséquence de la baisse des taux d'intérêt.
Les Français adeptes de la pierre
Les Français qui souhaitent acheter dans l'immobilier bénéficient depuis de nombreux mois de taux extrêmement bas : 0,95% sur 15 ans, 1,15% du 20 ans, 1,35% sur 25 ans. Et encore, ce sont des taux sans négociations. Si l'été a marqué une pause dans la frénésie immobilière, elle devrait repartir de plus belle en septembre.
Toutefois, les banques vont devoir réfréner les ardeurs des prétendants à l'achat immobilier. Le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) a en effet relevé ses recommandations pour éviter la surchauffe ; des recommandations qui vont devenir des normes juridiquement contraignantes cet été. Le taux d'endettement maximal est de 35% des revenus, soit 2 points de plus qu'auparavant. Et la durée d'emprunt est limitée à 25 ans.
Toutefois, les banques vont devoir réfréner les ardeurs des prétendants à l'achat immobilier. Le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) a en effet relevé ses recommandations pour éviter la surchauffe ; des recommandations qui vont devenir des normes juridiquement contraignantes cet été. Le taux d'endettement maximal est de 35% des revenus, soit 2 points de plus qu'auparavant. Et la durée d'emprunt est limitée à 25 ans.