Entre les mois de mai et de juillet, le ministère a donné 115 500 autorisations de construction de logements, ce qui représente une baisse significative de 4,1% par rapport à la même période de l'année dernière. Pour ce qui concerne les mises en chantier à proprement parler, la baisse est encore plus importante : -6%, avec 99 200 logements. Entre les mois d'avril et de juin, les permis de construire avaient connu une stabilité. Mais la tendance étant à la baisse depuis un an et demi, le deuxième trimestre a été une anomalie.
Ce sont les logements collectifs — les immeubles — qui ont tiré le nombre de permis de construire vers le bas. Le volume d'autorisations s'est contracté de 8,2% sur la période entre mai et juillet par rapport à l'an dernier. En revanche, le nombre de permis de construire sont en progression de 3,3% pour les logements individuels « purs », qui représente la majeure partie du marché des maisons. Les permis de construire à destination des logements « groupés » (les programmes immobiliers) sont en baisse de 3,3%.
L'accalmie enregistrée au second trimestre s'explique par un effet d'aubaine : en 2020, une partie des aides publiques (prêt à taux zéro, notamment) sera supprimée. La baisse qui a repris entre mai et juillet est également le reflet de la difficulté qu'ont les promoteurs à lancer leurs programmes : décrocher le feu vert des élus est plus compliqué alors qu'approchent les élections municipales l'année prochaine.
Ce sont les logements collectifs — les immeubles — qui ont tiré le nombre de permis de construire vers le bas. Le volume d'autorisations s'est contracté de 8,2% sur la période entre mai et juillet par rapport à l'an dernier. En revanche, le nombre de permis de construire sont en progression de 3,3% pour les logements individuels « purs », qui représente la majeure partie du marché des maisons. Les permis de construire à destination des logements « groupés » (les programmes immobiliers) sont en baisse de 3,3%.
L'accalmie enregistrée au second trimestre s'explique par un effet d'aubaine : en 2020, une partie des aides publiques (prêt à taux zéro, notamment) sera supprimée. La baisse qui a repris entre mai et juillet est également le reflet de la difficulté qu'ont les promoteurs à lancer leurs programmes : décrocher le feu vert des élus est plus compliqué alors qu'approchent les élections municipales l'année prochaine.