La raison de cette baisse inattendue de 0,1 point réside dans les mauvaises performances de la production industrielle, qui a accusé une chute de 1,6% au mois de décembre. Du jamais vu depuis le mois de septembre 2012. Le secteur des biens d'équipement, qui dépendent en majorité de l'investissement des entreprises, s'est porté moins bien que prévu. En rythme annuel, la croissance de la zone euro perd là aussi des plumes, passant de 1,8% à 1,7%.
Les perspectives plongent les économistes dans l'expectative. La Commission européenne a souligné les risques qui pèsent sur le commerce mondial suite à l'élection de Donald Trump aux États-Unis, et les incertitudes qui entourent la procédure longue et complexe du Brexit. Les échanges commerciaux pourraient être perturbés par les tentations protectionnistes des unes et des autres, s'inquiète Bruxelles.
Devant ces difficultés, la Banque centrale européenne pourrait prolonger sa politique monétaire qui commence à porter ses fruits : en 2016, l'inflation s'est montée à 1,8%, très proche de l'objectif de 2% en rythme annuel. Cette prolongation du programme très accommodant de rachat de dettes pourrait pousser un peu plus les feux sur la hausse des prix en zone euro.
Les perspectives plongent les économistes dans l'expectative. La Commission européenne a souligné les risques qui pèsent sur le commerce mondial suite à l'élection de Donald Trump aux États-Unis, et les incertitudes qui entourent la procédure longue et complexe du Brexit. Les échanges commerciaux pourraient être perturbés par les tentations protectionnistes des unes et des autres, s'inquiète Bruxelles.
Devant ces difficultés, la Banque centrale européenne pourrait prolonger sa politique monétaire qui commence à porter ses fruits : en 2016, l'inflation s'est montée à 1,8%, très proche de l'objectif de 2% en rythme annuel. Cette prolongation du programme très accommodant de rachat de dettes pourrait pousser un peu plus les feux sur la hausse des prix en zone euro.