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Index égalité femmes/hommes : du progrès mais peut mieux faire





Le 8 Mars 2021, par François Lapierre

L'index égalité femmes/hommes dans le monde du travail a été dévoilé par le gouvernement. Il y a du mieux, mais plusieurs entreprises sont pointées du doigt en raison de leur retard en la matière.


Les entreprises en retard

Depuis 2019, les entreprises de plus de 250 salariés sont tenues de publier la note sur 100 de leur index égalité femmes/hommes. La liste pour ces entreprises sera d'ailleurs rendue publique sur le site internet du ministère du Travail. Et depuis mars 2020, ce sont les entreprises de 50 à 250 salariés qui doivent publier cette même note. Une note qui compte cinq critères : l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes, l'écart entre les augmentations annuelles, l'écart dans les promotions, les augmentations au retour du congé maternité (une obligation depuis 2006) et la présence de femmes parmi les plus gros salaires de l'entreprise.

Premier enseignement de l'index : 70% des entreprises de plus de 50 salariés ont répondu, soit 11 points de plus qu'en 2020. La note moyenne pour l'ensemble des entreprises progresse d'un point d'une année sur l'autre, ce qui indique une dynamique selon Elisabeth Borne, la ministre du Travail, qui s'en réjouit dans Le Figaro. Mais tout n'est pas rose, loin de là, toutes les entreprises ne jouent pas le jeu.

Une pénalité jusqu'à 1% de la masse salariale

53 entreprises comprenant de 250 à 1.000 salariés enregistrent une note sous les 75 points. C'est la troisième année que l'on observe ce phénomène. Ces sociétés encourent une pénalité pouvant aller jusqu'à 1% de leur masse salariale, ce qui a été le cas pour onze d'entre elles en 2020. Parmi les points qui restent à améliorer, se trouve l'augmentation au retour du congé maternité (elle n'est pas respectée par 3.000 entreprises environ, soit 13% du total).

L'index compte cette année 2% entreprises qui atteignent le score parfait de 100. On le voit, il reste encore beaucoup à faire, comme par exemple la parité dans les dix plus grosses rémunérations ou dans la transparence : un décret va imposer la publication de manière lisible des sous-composants pour la note, car à l'heure actuelle les entreprises ne sont tenues d'afficher que la note globale.



Tags : égalité

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