L’an dernier, il s’est créé 146 usines en France. Mais dans le même temps, 190 ont fermé leurs portes : il se détruit donc plus de sites industriels qu’il ne s’en développe. Et ce solde négatif s’entend aussi au niveau des emplois industriels. Le secteur secondaire a ainsi perdu 8 900 emplois en 2015. On pourra se rassurer en rappelant le nombre d’emplois détruits en 2014, qui se montait à 14 160… Ça n’a toutefois rien de glorieux.
La destruction d’emplois se poursuit toutefois à un rythme élevé. Entre 2009 et 2015, le nombre médian d’employés dans une usine a flanché de 40%. Les secteurs d’activité qui sont les plus touchés se situent dans les bassins historiques de l’industrie française, à savoir dans le Nord-Pas-de-Calais ou encore en Champagne-Ardenne. La métallurgie, la production d’objets manufacturés, ou encore la plasturgie sont les domaines qui détruisent le plus d’emplois industriels.
L’économie française se tourne de plus en plus vers la production d’autres pays pour ses besoins industriels. Et ce, malgré la reprise, la baisse de l’euro ou les prix bas des matières premières.
La destruction d’emplois se poursuit toutefois à un rythme élevé. Entre 2009 et 2015, le nombre médian d’employés dans une usine a flanché de 40%. Les secteurs d’activité qui sont les plus touchés se situent dans les bassins historiques de l’industrie française, à savoir dans le Nord-Pas-de-Calais ou encore en Champagne-Ardenne. La métallurgie, la production d’objets manufacturés, ou encore la plasturgie sont les domaines qui détruisent le plus d’emplois industriels.
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