Premiers signes d’une tendance à la baisse pour l'inflation
Au mois de mai, la grande distribution a connu une baisse annuelle des prix de 0,1 %, une première depuis novembre 2021 selon les données de Circana. Cette tendance pourrait marquer le début d'une période de déflation, après une longue période de hausse des prix. En avril, l'inflation sur un an avait déjà ralenti pour atteindre 0,5 %. Cette baisse, bien que timide, commence à se faire sentir dans plusieurs catégories de produits.
Les produits d'hygiène sont les plus affectés par cette déflation, avec une baisse de 2,4 % en mai. Les soins pour hommes enregistrent une diminution spectaculaire de 8,7 %, suivis des gels douches (-5,5 %) et des produits de toilette intime (-4,6 %). Du côté des produits alimentaires, les frais non laitiers ont baissé de 0,9 %, et les surgelés de 0,4 %. Parmi les exemples concrets, le jambon de volaille a vu son prix chuter de 5,8 %, tandis que les desserts et pâtes surgelés ont baissé de 4,2 %.
Cette tendance à la baisse des prix n’est pas seulement le fruit du hasard. Depuis septembre dernier, Circana observe une baisse mensuelle continue des prix. En mai 2024, on enregistre ainsi le neuvième mois consécutif de baisse, bien que l'intensité de cette diminution tende à se réduire. En septembre 2023, la baisse mensuelle était de 0,6 %, contre seulement 0,2 % en mai 2024. Cela montre que, bien que les prix baissent, l'effet reste modéré pour les consommateurs en magasin.
Il est également important de noter que, malgré ce recul des prix, l'inflation cumulée sur deux ans reste élevée, avec des prix en grande surface supérieurs de 15,9 % en mai 2024 par rapport à mai 2022. Cela indique que les consommateurs ne retrouveront pas de sitôt les niveaux de prix d'avant la période d'inflation intense.
Les produits d'hygiène sont les plus affectés par cette déflation, avec une baisse de 2,4 % en mai. Les soins pour hommes enregistrent une diminution spectaculaire de 8,7 %, suivis des gels douches (-5,5 %) et des produits de toilette intime (-4,6 %). Du côté des produits alimentaires, les frais non laitiers ont baissé de 0,9 %, et les surgelés de 0,4 %. Parmi les exemples concrets, le jambon de volaille a vu son prix chuter de 5,8 %, tandis que les desserts et pâtes surgelés ont baissé de 4,2 %.
Cette tendance à la baisse des prix n’est pas seulement le fruit du hasard. Depuis septembre dernier, Circana observe une baisse mensuelle continue des prix. En mai 2024, on enregistre ainsi le neuvième mois consécutif de baisse, bien que l'intensité de cette diminution tende à se réduire. En septembre 2023, la baisse mensuelle était de 0,6 %, contre seulement 0,2 % en mai 2024. Cela montre que, bien que les prix baissent, l'effet reste modéré pour les consommateurs en magasin.
Il est également important de noter que, malgré ce recul des prix, l'inflation cumulée sur deux ans reste élevée, avec des prix en grande surface supérieurs de 15,9 % en mai 2024 par rapport à mai 2022. Cela indique que les consommateurs ne retrouveront pas de sitôt les niveaux de prix d'avant la période d'inflation intense.
Impact encore modeste sur les consommateurs
La baisse des prix observée est d'autant plus notable qu'elle survient en dépit des négociations commerciales. En janvier, les industriels avaient obtenu des hausses de tarifs de la part des distributeurs, limitées à 1 % selon l'Observatoire de la négociation commerciale, bien en deçà des 4,5 % initialement demandés. Toutefois, la déflation n'était pas anticipée.
Cette dynamique peut s'expliquer par une pression concurrentielle accrue entre les distributeurs, qui ont choisi de réduire leurs marges pour attirer et fidéliser les clients. En effet, dans un contexte de baisse des volumes d'achat de 2,4 % en 2024, les magasins cherchent à maintenir leur attractivité et leur clientèle en proposant des prix plus bas.
Pour les consommateurs, cette baisse des prix, même modeste, représente une bouffée d'oxygène après deux années d'inflation soutenue. Cependant, il est crucial de relativiser cette tendance. Si les prix ont diminué dans certaines catégories, d'autres produits restent à des niveaux élevés, et les effets de cette déflation restent inégaux selon les secteurs.
Les perspectives pour les mois à venir restent incertaines. La concurrence entre distributeurs pourrait continuer à influencer les prix à la baisse, mais la capacité des magasins à maintenir des marges réduites sans affecter leur rentabilité est limitée. Les consommateurs devront donc rester attentifs aux évolutions des prix et aux stratégies commerciales des distributeurs.
Cette dynamique peut s'expliquer par une pression concurrentielle accrue entre les distributeurs, qui ont choisi de réduire leurs marges pour attirer et fidéliser les clients. En effet, dans un contexte de baisse des volumes d'achat de 2,4 % en 2024, les magasins cherchent à maintenir leur attractivité et leur clientèle en proposant des prix plus bas.
Pour les consommateurs, cette baisse des prix, même modeste, représente une bouffée d'oxygène après deux années d'inflation soutenue. Cependant, il est crucial de relativiser cette tendance. Si les prix ont diminué dans certaines catégories, d'autres produits restent à des niveaux élevés, et les effets de cette déflation restent inégaux selon les secteurs.
Les perspectives pour les mois à venir restent incertaines. La concurrence entre distributeurs pourrait continuer à influencer les prix à la baisse, mais la capacité des magasins à maintenir des marges réduites sans affecter leur rentabilité est limitée. Les consommateurs devront donc rester attentifs aux évolutions des prix et aux stratégies commerciales des distributeurs.