Préserver le pouvoir d’achat
Comment les Français gèrent-ils la baisse du pouvoir d’achat ? En coupant dans les dépenses les moins utiles. L’association d’intérêt général La Finance pour Tous explique que les ménages ne sont plus habitués aux fortes variations de l’inflation telles qu’on les a connues dans les années 70 et 80. Par conséquent, c’est dans l’urgence que les consommateurs doivent arbitrer entre les dépenses. Certaines peuvent difficilement être coupées : l’essence pour la voiture, par exemple.
Il est certes possible de « lever le pied », mais quand il faut faire le plein, il n’y a pas vraiment le choix. Changer de chaudière ou de voiture n’est pas forcément plus simple, les frais engendrés étant très élevés, y compris avec les aides des pouvoirs publics. Et baisser le chauffage ou réduire la consommation d’électricité permet certes d’économiser, mais l’augmentation des prix, plus rapide, finit par les absorber.
Il est certes possible de « lever le pied », mais quand il faut faire le plein, il n’y a pas vraiment le choix. Changer de chaudière ou de voiture n’est pas forcément plus simple, les frais engendrés étant très élevés, y compris avec les aides des pouvoirs publics. Et baisser le chauffage ou réduire la consommation d’électricité permet certes d’économiser, mais l’augmentation des prix, plus rapide, finit par les absorber.
Les achats plaisir en première ligne
Ce sont donc les dépenses « achats plaisir » qui sont les plus touchées. Les Français achètent moins de produits d’hygiène et de beauté, ils vont moins souvent chez le coiffeur ou l’esthéticienne. Les sorties culturelles sont également moins nombreuses. Et les consommateurs y regardent à deux fois avant de renouveler l’abonnement à Netflix et à d’autres services de streaming.
Les dépenses contraintes demeurant importantes, les Français vont continuer à tailler dans les dépenses moins importantes. Et cela ne devrait pas aller en s’arrangeant : les frais liés au logement vont eux aussi augmenter, suivant en cela l’inflation. Et cela risque de faire très mal au portefeuille.
Les dépenses contraintes demeurant importantes, les Français vont continuer à tailler dans les dépenses moins importantes. Et cela ne devrait pas aller en s’arrangeant : les frais liés au logement vont eux aussi augmenter, suivant en cela l’inflation. Et cela risque de faire très mal au portefeuille.