Sanctions en pagaille
Amazon n'en finit pas d'essuyer les revers auprès des autorités de la concurrence italiennes. Au mois de novembre, le géant du e-commerce avait écopé d'une amende de 68,7 millions d'euros pour infraction aux règles de la concurrence, Amazon ayant été accusé de restreindre les vendeurs tiers de produits Apple sur sa plateforme. La nouvelle sanction est d'une toute autre ampleur.
Cette fois, l'entreprise se voit infliger 1,128 milliard d'euros pour abus de position dominante. La plateforme de commerce en ligne a discriminé les vendeurs n'ayant pas eu recours à son service logistique. Dans son communiqué, l'autorité explique qu'Amazon a « porté atteinte aux opérateurs concurrents dans le service logistique du commerce électronique ». C'est la position dominante du groupe sur le marché italien qui est ici mise en accusation.
Cette fois, l'entreprise se voit infliger 1,128 milliard d'euros pour abus de position dominante. La plateforme de commerce en ligne a discriminé les vendeurs n'ayant pas eu recours à son service logistique. Dans son communiqué, l'autorité explique qu'Amazon a « porté atteinte aux opérateurs concurrents dans le service logistique du commerce électronique ». C'est la position dominante du groupe sur le marché italien qui est ici mise en accusation.
Amazon accusé d'abus de position dominante
Cette position a en effet permis à Amazon de « favoriser son propre service logistique auprès des vendeurs actifs sur la plateforme Amazon.it au détriment des opérateurs concurrents », d'après le jugement. En effet, les vendeurs qui ne faisaient pas appel au service logistique d'Amazon ne pouvaient pas profiter d'avantages « essentiels » pour obtenir une visibilité et de meilleures perspectives de vente, selon les gendarmes du commerce italiens. Ce qui explique le montant important de l'amende.
Ces sanctions contre un géant d'Internet intervient dans un contexte où l'Union européenne veut réguler les grandes plateformes afin de donner une meilleure chance à tous. Le Digital Markets Act, présenté par la Commission européenne en décembre 2020, est toujours en discussion entre les États membres. La France espère pousser les négociations durant sa présidence de l'Union, au premier semestre prochain.
Ces sanctions contre un géant d'Internet intervient dans un contexte où l'Union européenne veut réguler les grandes plateformes afin de donner une meilleure chance à tous. Le Digital Markets Act, présenté par la Commission européenne en décembre 2020, est toujours en discussion entre les États membres. La France espère pousser les négociations durant sa présidence de l'Union, au premier semestre prochain.