Contrat du siècle
Coup dur pour l'industrie française de l'armement et pour Naval Group. L'Australie a en effet décidé d'abandonner en rase campagne le contrat pourtant signé en 2019 pour la livraison de 12 sous-marins conventionnels Attack, dérivés de la classe Barracuda. La première livraison devait avoir lieu en 2032, mais malgré sa signature, le pays a poursuivi les négociations concernant le partage de la valeur, les emplois, l'installation d'Australiens à Cherbourg sur le chantier.
Mais Canberra a finalement flanché et décidé de participer avec ses alliés historiques, les États-Unis et le Royaume-Uni, au programme commun Aukus… Dont la première initiative est la livraison de sous-marins à l'Australie ! Des bâtiments nucléaires, ce qui ne sera pas sans poser de sérieux problèmes avec le voisin néo-zélandais qui refuse tout navire dotés de cette propulsion dans ses eaux.
Mais Canberra a finalement flanché et décidé de participer avec ses alliés historiques, les États-Unis et le Royaume-Uni, au programme commun Aukus… Dont la première initiative est la livraison de sous-marins à l'Australie ! Des bâtiments nucléaires, ce qui ne sera pas sans poser de sérieux problèmes avec le voisin néo-zélandais qui refuse tout navire dotés de cette propulsion dans ses eaux.
L'administration Biden à la manœuvre
C'est la consternation du côté de Paris, alors que Naval Group avait fait des pieds et des mains pour satisfaire les demandes australiennes. Y compris installer de l'armement américain dans les sous-marins. La France a indiqué qu'il s'agissait d'une « décision regrettable ». Le ministère de la Défense et celui des Affaires étrangères fustigent un revirement « contraire à la lettre et à l'esprit de la coopération qui prévalait entre la France et l'Australie ». Les relations avec l'Australie se dégradent donc, mais aussi avec les États-Unis.
Car c'est l'administration Biden qui était à la manœuvre, comme c'était le cas pour le contrat suisse pour des avions de combat : le pays va finalement obtenir des F-35 au lieu de Rafale. Washington annonce que la coopération entre la France et les États-Unis vont s'accroître dans la zone indo-pacifique où la présence de la Chine inquiète. Mais cela ne sera sans doute pas suffisant pour réparer les dégâts.
Car c'est l'administration Biden qui était à la manœuvre, comme c'était le cas pour le contrat suisse pour des avions de combat : le pays va finalement obtenir des F-35 au lieu de Rafale. Washington annonce que la coopération entre la France et les États-Unis vont s'accroître dans la zone indo-pacifique où la présence de la Chine inquiète. Mais cela ne sera sans doute pas suffisant pour réparer les dégâts.