Ces 6 milliards d'euros ne sont pas une cagnotte miraculeuse qui permettrait de faire des cadeaux fiscaux. Il faut plutôt voir cette manne comme un « matelas » qui permettra d'éviter quelques mauvaises surprises qui pourraient subvenir d'ici la clôture définitive des comptes. La somme provient des rentrées fiscales supplémentaires issues de la croissance : alors que le gouvernement planchait sur 1,7%, l'augmentation du PIB devrait finalement se situer entre 1,9% et 2%. Cela a généré des rentrées de 4,3 milliards d'euros de plus que prévu.
Les dépenses ont été elles contenues dans les limites fixées, et même mieux puisque le gouvernement a pu économiser 100 millions d'euros sur les 237,5 milliards dépensés l'an dernier. Le déficit de l'État se fixe donc, pour 2017, à 67,8 milliards d'euros : en tout et pour tout, cela représente donc 6 milliards d'euros de moins que l'estimation du mois d'octobre. Le ministère de l'Économie se félicite : le déficit est à son « plus bas niveau depuis 2008 ». Est-ce à dire que somme va pouvoir être redistribuée ?
Bercy a dit non. Ces 6 milliards serviront à compenser deux décisions d'Eurostat, qui doit valider les comptes français. En mars, l'institut doit décider si les 2,5 milliards d'euros versés par l'État dans la société NewCo (suite à la restructuration d'Areva), peuvent être inscrits dans la case des investissements avisés. Eurostat doit aussi dire si les 10 milliards d'euros que l'État doit rembourser aux entreprises suite à la censure sur la taxe des dividendes de 3% peuvent être répartis entre 2017 et 2018.
Les dépenses ont été elles contenues dans les limites fixées, et même mieux puisque le gouvernement a pu économiser 100 millions d'euros sur les 237,5 milliards dépensés l'an dernier. Le déficit de l'État se fixe donc, pour 2017, à 67,8 milliards d'euros : en tout et pour tout, cela représente donc 6 milliards d'euros de moins que l'estimation du mois d'octobre. Le ministère de l'Économie se félicite : le déficit est à son « plus bas niveau depuis 2008 ». Est-ce à dire que somme va pouvoir être redistribuée ?
Bercy a dit non. Ces 6 milliards serviront à compenser deux décisions d'Eurostat, qui doit valider les comptes français. En mars, l'institut doit décider si les 2,5 milliards d'euros versés par l'État dans la société NewCo (suite à la restructuration d'Areva), peuvent être inscrits dans la case des investissements avisés. Eurostat doit aussi dire si les 10 milliards d'euros que l'État doit rembourser aux entreprises suite à la censure sur la taxe des dividendes de 3% peuvent être répartis entre 2017 et 2018.