L'Europe tempère ses ambitions environnementales
Les États membres et le Parlement européen ont en début de semaine décidé de ne pas adopter des normes plus strictes pour les gaz d'échappement dans le cadre de la future réglementation Euro 7. Cette décision, influencée par l'industrie automobile européenne, marque un ralentissement notable dans la progression des normes environnementales sur le Vieux Continent. Depuis le scandale du « Dieselgate » en 2015, l'Europe s'était engagée dans une politique de renforcement continu des réglementations environnementales et pour réduire les émissions polluantes.
Euro 7, qui devait à l'origine aligner les normes d'émissions de NOx pour les moteurs diesel et essence à 60 milligrammes par kilomètre, a été révisée. Selon Transport & Environnement, une ONG environnementale, le nouveau texte conserve les limites actuelles, soit 60 milligrammes pour l'essence et 80 milligrammes pour le diesel. De même, les seuils d'émission pour le monoxyde de carbone et les particules carbonées restent inchangés, elles sont alignés sur la réglementation Euro 6.
Cependant, Euro 7 apporte son lot de nouveautés. Parmi elles, la prise en compte des particules plus fines que dans les normes existantes et l'introduction de seuils d'émission pour les particules issues des freins et des pneus. Cette mesure prend tout son sens avec l'augmentation du poids des véhicules due aux batteries des voitures électriques, ce qui intensifie l'abrasion des plaquettes et pneumatiques et la production de poussières nocives.
Euro 7, qui devait à l'origine aligner les normes d'émissions de NOx pour les moteurs diesel et essence à 60 milligrammes par kilomètre, a été révisée. Selon Transport & Environnement, une ONG environnementale, le nouveau texte conserve les limites actuelles, soit 60 milligrammes pour l'essence et 80 milligrammes pour le diesel. De même, les seuils d'émission pour le monoxyde de carbone et les particules carbonées restent inchangés, elles sont alignés sur la réglementation Euro 6.
Cependant, Euro 7 apporte son lot de nouveautés. Parmi elles, la prise en compte des particules plus fines que dans les normes existantes et l'introduction de seuils d'émission pour les particules issues des freins et des pneus. Cette mesure prend tout son sens avec l'augmentation du poids des véhicules due aux batteries des voitures électriques, ce qui intensifie l'abrasion des plaquettes et pneumatiques et la production de poussières nocives.
Innovations et limites de la nouvelle réglementation sur les émissions polluantes
La réglementation prévoit également des exigences en matière de durabilité et de performance pour les batteries des véhicules électriques et hybrides. Ces batteries devront conserver au moins 72 % de leur capacité après huit ans ou 160.000 km parcourus. L'Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA) a réagi en soulignant que les représentants du Parlement et des États membres ont choisi de se concentrer sur les enjeux futurs, notamment l'électrification du parc automobile.
L'industrie automobile, qui s'est vigoureusement opposée à un durcissement d'Euro 6, considère ces nouvelles exigences comme coûteuses et peu bénéfiques. Un représentant de l'industrie avait exprimé cet été que le passage à la dernière version d'Euro 6 a déjà significativement amélioré la qualité de l'air, et que les apports d'Euro 7 seraient modestes en comparaison des coûts pour l'industrie.
L'industrie automobile, qui s'est vigoureusement opposée à un durcissement d'Euro 6, considère ces nouvelles exigences comme coûteuses et peu bénéfiques. Un représentant de l'industrie avait exprimé cet été que le passage à la dernière version d'Euro 6 a déjà significativement amélioré la qualité de l'air, et que les apports d'Euro 7 seraient modestes en comparaison des coûts pour l'industrie.