Faire le plein des cuves
L'Europe fait ses provisions d'hiver. Si les besoins sont actuellement réduits en raison du printemps, le continent se prépare à arrêter ses importations de gaz en provenance de la Russie. Ce qui ne l'empêche pas d'en acheter énormément : les gazoducs de Gazprom tournent à plein régime… En parallèle, les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) sont en forte hausse, et le monde entier met la main à la pâte pour fournir le vieux continent qui absorbe 60% des exportations.
Selon les chiffres du groupe international des importateurs de gaz naturel liquéfié (GIIGNL), les méthaniers sont nombreux sur les mers pour livrer du GNL. Les importations ont augmenté de 56%, avec en moyenne 135 méthaniers (contre 85 en temps normal) qui débarquent chaque mois leur gaz en provenance du Qatar, des États-Unis et même de Chine. Un rythme effréné pour la Chine, ce qui ne devrait d'ailleurs pas durer : le pays va avoir besoin de ses méthaniers pour sa propre consommation.
Selon les chiffres du groupe international des importateurs de gaz naturel liquéfié (GIIGNL), les méthaniers sont nombreux sur les mers pour livrer du GNL. Les importations ont augmenté de 56%, avec en moyenne 135 méthaniers (contre 85 en temps normal) qui débarquent chaque mois leur gaz en provenance du Qatar, des États-Unis et même de Chine. Un rythme effréné pour la Chine, ce qui ne devrait d'ailleurs pas durer : le pays va avoir besoin de ses méthaniers pour sa propre consommation.
Des importations de gaz de schiste
Quant au GNL importé des États-Unis, il est puisé du gaz de schiste produit par le pays et dont les retombées environnementales sont désastreuses. Mais jusqu'à présent, les Européens ne s'en sont pas offusqués. Il faut dire qu'il y a urgence : les cuves doivent se remplir pour préparer le prochain hiver, en vue de l'arrêt probable des importations du gaz russe.
D'après Storengy, filiale d'Engie spécialisée dans le stockage du gaz, les cuves françaises seront pleines au mois de septembre, selon BFM Business. Et l'hiver 2022/2023 devrait bien se passer. Les méthaniers accostent au Portugal et en Espagne, puis le GNL « remonte » dans toute l'Europe via la France.
D'après Storengy, filiale d'Engie spécialisée dans le stockage du gaz, les cuves françaises seront pleines au mois de septembre, selon BFM Business. Et l'hiver 2022/2023 devrait bien se passer. Les méthaniers accostent au Portugal et en Espagne, puis le GNL « remonte » dans toute l'Europe via la France.