La Commission européenne a fait parvenir au gouvernement italien une lettre dans laquelle Bruxelles menace Rome d’une amende pouvant correspondre à 0,2% du PIB italien, soit 3,5 milliards d’euros. La Commission attend de l’Italie des clarifications concernant les finances publiques du pays, qui se détériorent rapidement alors que la croissance est en panne. L’Italie est entrée en récession l’an dernier et elle pourrait y rester pendant quelques temps, ce qui creuse la dette du pays déjà énorme : elle pèse en effet plus de 130% du produit intérieur brut italien...
Le Trésor italien a d’ailleurs dû consentir de meilleurs rendements lors de l’émission de bons à cinq et dix ans. Les investisseurs craignent en effet les incertitudes liées à la situation politique au pays ; la menace européenne d’une procédure disciplinaire n’arrange rien. Pendant ce temps, le gouvernement de la coalition populiste du M5S et d’extrême-droite de la Ligue continue de bomber le torse. Matteo Salvini, le patron de la Ligue et vice-premier ministre italien, a ainsi affirmé qu’il ne gouvernerait pas un pays « à genoux ».
Dans ce contexte, la motion votée par le parlement italien est singulier : l’Italie envisage sérieusement de lancer des bons du trésor à court terme baptisés « mini-BOTS ». Des reconnaissances de dettes émises par l’État italien qui permettront aux usagers de payer leurs impôts et leurs factures des services publics. En d’autres termes, une monnaie « parallèle » à l’euro garantie par l’État italien.
Le Trésor italien a d’ailleurs dû consentir de meilleurs rendements lors de l’émission de bons à cinq et dix ans. Les investisseurs craignent en effet les incertitudes liées à la situation politique au pays ; la menace européenne d’une procédure disciplinaire n’arrange rien. Pendant ce temps, le gouvernement de la coalition populiste du M5S et d’extrême-droite de la Ligue continue de bomber le torse. Matteo Salvini, le patron de la Ligue et vice-premier ministre italien, a ainsi affirmé qu’il ne gouvernerait pas un pays « à genoux ».
Dans ce contexte, la motion votée par le parlement italien est singulier : l’Italie envisage sérieusement de lancer des bons du trésor à court terme baptisés « mini-BOTS ». Des reconnaissances de dettes émises par l’État italien qui permettront aux usagers de payer leurs impôts et leurs factures des services publics. En d’autres termes, une monnaie « parallèle » à l’euro garantie par l’État italien.