(c) Shutterstock/EconomieMatin
L’Ukraine a pu bénéficier d’une aide substantielle du FMI, qui avec un plan de secours de 40 milliards de dollars, a pu stabiliser son économie tout en évitant à la monnaie nationale, le hrivna, de sombrer complètement. Mais c’est insuffisant pour relancer l’activité du pays, qui a bien besoin d’un gros redémarrage.
C’est pourquoi une offensive est actuellement menée auprès des bailleurs de fonds occidentaux, tout particulièrement en Europe. À Paris, à Londres, les dirigeants ukrainiens ont fait savoir l’urgence de relever l’économie du pays qui nécessite une renégociation de sa dette souveraine. L’agence de notation Moody’s a ainsi estimé que l’Ukraine allait subir de sérieuses secousses : le défaut de paiement est pratiquement acquis.
C’est pourquoi il est urgent de s’entendre avec les créanciers du pays. L’Ukraine espère pouvoir effacer d’un trait de plume près de 14 milliards d’euros de sa dette, sous forme d’abandon de créances et de réduction des taux d’intérêt. L’un des principaux créanciers du pays étant Moscou, il sera difficile de faire avaler à la Russie un allègement de la dette ukrainienne… à moins d’en passer par une nouvelle sanction économique.
Quoi qu’il en soit, l’Union européenne continue de soutenir politiquement le président Petro Porochenko : Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, sera ainsi présent en personne pour le conseil des ministres ukrainiens lundi 30 mars.
C’est pourquoi une offensive est actuellement menée auprès des bailleurs de fonds occidentaux, tout particulièrement en Europe. À Paris, à Londres, les dirigeants ukrainiens ont fait savoir l’urgence de relever l’économie du pays qui nécessite une renégociation de sa dette souveraine. L’agence de notation Moody’s a ainsi estimé que l’Ukraine allait subir de sérieuses secousses : le défaut de paiement est pratiquement acquis.
C’est pourquoi il est urgent de s’entendre avec les créanciers du pays. L’Ukraine espère pouvoir effacer d’un trait de plume près de 14 milliards d’euros de sa dette, sous forme d’abandon de créances et de réduction des taux d’intérêt. L’un des principaux créanciers du pays étant Moscou, il sera difficile de faire avaler à la Russie un allègement de la dette ukrainienne… à moins d’en passer par une nouvelle sanction économique.
Quoi qu’il en soit, l’Union européenne continue de soutenir politiquement le président Petro Porochenko : Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, sera ainsi présent en personne pour le conseil des ministres ukrainiens lundi 30 mars.