Le tribunal va dans le sens de la direction
Le tribunal de commerce de Lille a prononcé le redressement judiciaire de Camaïeu, deux ans après la cessation de paiement de l'entreprise qui compte 538 magasins en France et emploie plus de 2.500 personnes. Le groupe Hermione People and Brands (HPB), la division « distribution » de la Financière immobilière bordelaise qui a repris les rênes de l'enseigne de prêt-à-porter, avait plaidé dans ce sens auprès du tribunal il y a une semaine.
Dans un communiqué, le propriétaire de Camaïeu prend acte de la décision du tribunal et travaille « dès à présent au plan de continuation ». L'objectif est de préserver l'activité de l'entreprise et de la marque. « Cette décision doit permettre à Camaïeu, marque historique du textile français de disposer d'une période d'observation puis de présenter un plan de continuation afin de poursuivre la transformation initiée par le groupe et assurer ainsi la pérennité de l'entreprise », a détaillé HPB.
Dans un communiqué, le propriétaire de Camaïeu prend acte de la décision du tribunal et travaille « dès à présent au plan de continuation ». L'objectif est de préserver l'activité de l'entreprise et de la marque. « Cette décision doit permettre à Camaïeu, marque historique du textile français de disposer d'une période d'observation puis de présenter un plan de continuation afin de poursuivre la transformation initiée par le groupe et assurer ainsi la pérennité de l'entreprise », a détaillé HPB.
Vague de crises successives
Le groupe a multiplié les difficultés ces dernières années : la reprise en 2020 avait été « fragile », puis l'enseigne a été confrontée à « une vague de crises successives », selon HPB. Crise du Covid, confinements à répétition, désorganisation du transport mondial, mais aussi les conséquences de la guerre en Ukraine et la hausse du prix des matières premières. Sans oublier « une cyber-attaque d'une ampleur exceptionnelle ».
Par ailleurs, Camaïeu comme l'ensemble des commerçants, n'a pas le droit de demander une baisse de ses loyers durant la crise sanitaire en raison d'un arrêt de la Cour de cassation du 30 juin. Bref, beaucoup d'obstacles à surmonter pour l'entreprise qui va se donner un peu de temps pour tenter de rebondir.
Par ailleurs, Camaïeu comme l'ensemble des commerçants, n'a pas le droit de demander une baisse de ses loyers durant la crise sanitaire en raison d'un arrêt de la Cour de cassation du 30 juin. Bref, beaucoup d'obstacles à surmonter pour l'entreprise qui va se donner un peu de temps pour tenter de rebondir.
Inscription Newsletter
