Collecte record pour le Livret A
Les Français ont de nouveau rempli leur bas de laine au mois de mars : ils ont déposé 2,8 milliards d'euros sur les Livrets A. Cela représente 90 millions d'euros de plus par rapport à mars de l'an dernier. La collecte est également dans le vert pour le Livret de développement durable et solidaire (870 millions d'euros pour le LDDS). La collecte du Livret A constitue un nouveau record pour un mois de mars, relève la Caisse des Dépôts et Consignations.
Les deux véhicules d'épargne affichent une collecte de 3,67 milliards d'euros. Malgré son ampleur, ce n'est pas un record : il faut remonter à mars 2020 pour que les deux livrets atteignent une collecte de 3,08 milliards. Depuis le début de l'année, les Français ont épargné 14,63 milliards d'euros, qui s'ajoutent aux quelque 450 milliards reposant sur les Livret A et LDDS. Fin mars, la somme totale épargnée par les Français sur ces livrets se montait à 462,9 milliards d'euros.
Les deux véhicules d'épargne affichent une collecte de 3,67 milliards d'euros. Malgré son ampleur, ce n'est pas un record : il faut remonter à mars 2020 pour que les deux livrets atteignent une collecte de 3,08 milliards. Depuis le début de l'année, les Français ont épargné 14,63 milliards d'euros, qui s'ajoutent aux quelque 450 milliards reposant sur les Livret A et LDDS. Fin mars, la somme totale épargnée par les Français sur ces livrets se montait à 462,9 milliards d'euros.
La consommation en berne
Ces niveaux d'épargne ne sont guère étonnants. La crise sanitaire est toujours en cours et même avec une campagne de vaccination qui accélère enfin, la situation n'est guère propice pour consommer : les lieux culturels, les restaurants, les cafés, et de nombreux commerces ont toujours porte close. Ces conditions rendent tout simplement difficile d'acheter, mieux vaut épargner…
Par ailleurs, le contexte psychologique joue également. Malgré les promesses de réouvertures progressives du pays, les Français préfèrent jouer la prudence plutôt que de se lancer dans des achats trop importants. Le gouvernement a beau pousser les épargnants à se transformer en consommateurs, cela n'arrivera réellement que lorsque la pandémie sera du passé.
Par ailleurs, le contexte psychologique joue également. Malgré les promesses de réouvertures progressives du pays, les Français préfèrent jouer la prudence plutôt que de se lancer dans des achats trop importants. Le gouvernement a beau pousser les épargnants à se transformer en consommateurs, cela n'arrivera réellement que lorsque la pandémie sera du passé.