Les 279 salariés ont été si désespérés de voir que rien n’était tenté pour sauver l’usine qu’ils ont menacé de détruire leur outil de travail. Dans un territoire où l’emploi est rare (GM&S est basé à La Souterraine, dans la Creuse), il importait que le gouvernement pèse de tout son poids pour éviter la catastrophe sociale. Bruno Le Maire, le nouveau ministre de l’Économie, a fait pression auprès des deux gros clients de l’équipementier.
Suite à un coup de fil à Carlos Ghosn, PDG de Renault, et à son homologue du groupe PSA Carlos Tavares, le ministre a obtenu des engagements pour gonfler les volumes de commandes passées auprès de GM&S. Le premier double ses commandes à hauteur de 10 millions d’euros ; le second augmente ses commandes de 2 millions pour un total de 12 millions. Une vraie bouffée d’air frais pour l’entreprise qui échappe ainsi à une liquidation judiciaire quasiment certaine, qui devait être prononcée par le tribunal de commerce de Poitiers ce jeudi.
Néanmoins, GM&S n’est pas complètement sauvé. L’entreprise obtient un sursis qui va lui permettre de maintenir l’emploi et l’activité sur le site. Mais Bercy prévient, il faudra engager une adaptation de son organisation afin d’améliorer la compétitivité de l’usine. Les syndicats estiment qu’elle a besoin de 40 millions d’euros pour survivre ; selon les calculs du ministère de l’Économie, pour 2017 le carnet de commandes atteindra 25 millions.
Suite à un coup de fil à Carlos Ghosn, PDG de Renault, et à son homologue du groupe PSA Carlos Tavares, le ministre a obtenu des engagements pour gonfler les volumes de commandes passées auprès de GM&S. Le premier double ses commandes à hauteur de 10 millions d’euros ; le second augmente ses commandes de 2 millions pour un total de 12 millions. Une vraie bouffée d’air frais pour l’entreprise qui échappe ainsi à une liquidation judiciaire quasiment certaine, qui devait être prononcée par le tribunal de commerce de Poitiers ce jeudi.
Néanmoins, GM&S n’est pas complètement sauvé. L’entreprise obtient un sursis qui va lui permettre de maintenir l’emploi et l’activité sur le site. Mais Bercy prévient, il faudra engager une adaptation de son organisation afin d’améliorer la compétitivité de l’usine. Les syndicats estiment qu’elle a besoin de 40 millions d’euros pour survivre ; selon les calculs du ministère de l’Économie, pour 2017 le carnet de commandes atteindra 25 millions.