L'euro continue de s'apprécier
Il faut avoir l'estomac bien accroché pour suivre les variations de l'euro face au dollar ! En début d'année, la monnaie unique de la zone euro était quasiment à parité avec la devise américaine, à 1,066 dollar pour 1 euro. On flirte désormais autour de 1,10 dollar, et d'après la Deutsche Bank, l'euro est en mesure d'atteindre les 1,15 dollar cette année, voire les 1,20 dollar. Pour y parvenir, plusieurs conditions doivent être remplies : le dollar doit évidemment continuer de baisser et la Réserve fédérale (Fed) doit adopter une politique monétaire plus accommodante.
Des prévisions plutôt optimistes pour de nombreux analystes, qui jugent que l'euro pourrait certes continuer sur sa lancée dans les prochains mois, mais à des niveaux moins élevés. On juge ainsi chez iBanFirst que l'euro peut aller au-delà des 1,10 dollar, voire 1,15 dollar dès cette année. Mais des prises de profit pourraient intervenir, ce qui ralentirait cette marche vers la hausse du taux de change.
Des prévisions plutôt optimistes pour de nombreux analystes, qui jugent que l'euro pourrait certes continuer sur sa lancée dans les prochains mois, mais à des niveaux moins élevés. On juge ainsi chez iBanFirst que l'euro peut aller au-delà des 1,10 dollar, voire 1,15 dollar dès cette année. Mais des prises de profit pourraient intervenir, ce qui ralentirait cette marche vers la hausse du taux de change.
Le rôle de la BCE
L'euro devrait quoi qu'il en soit continuer à s'apprécier grâce au retard pris par la Banque centrale européenne dans sa lutte contre l'inflation. La Fed devrait procéder à une hausse des taux directeurs de 0,25% en mai, puis c'en sera terminé de cette politique monétaire visant à contrer la hausse des prix. La BCE doit encore continuer à augmenter ses propres taux au-delà, comme l'a d'ailleurs confirmé sa présidente, Christine Lagarde.
La relative bonne tenue de l'économie européenne est aussi un facteur qui devrait permettre à l'euro de s'apprécier face au dollar. Malgré les forts vents contraires, les principales économies de la zone sont bien orientées, en particulier l'Allemagne qui devrait enregistrer une croissance, faible certes, au lieu d'une contraction.
La relative bonne tenue de l'économie européenne est aussi un facteur qui devrait permettre à l'euro de s'apprécier face au dollar. Malgré les forts vents contraires, les principales économies de la zone sont bien orientées, en particulier l'Allemagne qui devrait enregistrer une croissance, faible certes, au lieu d'une contraction.