Chute drastique des permis de construire
L'année 2023 se distingue par une baisse significative des autorisations de construction en France. Selon les données provisoires du ministère de la Transition écologique, le nombre de permis de construire a chuté de 23,7 % par rapport à l’année précédente, avec seulement 373.100 autorisations délivrées. Cette diminution représente 115.900 permis de moins qu'en 2022, une année qui avait pourtant enregistré des niveaux records. Cette tendance baissière ne se limite pas à un contexte post-pandémique, puisqu'elle marque également un recul de 19 % par rapport aux niveaux d'avant Covid, entre mars 2019 et février 2020.
Cette régression est particulièrement notable dans le secteur des maisons individuelles, où les permis ont diminué de 29 %, atteignant ainsi le niveau le plus bas depuis 2000. Les logements collectifs et en résidence ne sont pas épargnés, avec une baisse de 20,2 % des permis délivrés.
Le nombre de mises en chantier suit une trajectoire similaire, avec un recul de 22 % sur un an, atteignant 287.100 logements. Ce chiffre reste très inférieur à celui de 2022 et montre une baisse de 24,6 % par rapport à la période pré-Covid. La Fédération française du bâtiment (FFB) a exprimé ses inquiétudes, prévoyant une récession de 5 % en 2024 et soulignant que le marché s'approche de ses plus bas historiques, similaires à ceux de 1992-1993.
Cette régression est particulièrement notable dans le secteur des maisons individuelles, où les permis ont diminué de 29 %, atteignant ainsi le niveau le plus bas depuis 2000. Les logements collectifs et en résidence ne sont pas épargnés, avec une baisse de 20,2 % des permis délivrés.
Le nombre de mises en chantier suit une trajectoire similaire, avec un recul de 22 % sur un an, atteignant 287.100 logements. Ce chiffre reste très inférieur à celui de 2022 et montre une baisse de 24,6 % par rapport à la période pré-Covid. La Fédération française du bâtiment (FFB) a exprimé ses inquiétudes, prévoyant une récession de 5 % en 2024 et soulignant que le marché s'approche de ses plus bas historiques, similaires à ceux de 1992-1993.
Les mises en chantier ralentissent
Cette situation alarmante trouve ses racines dans plusieurs facteurs. La demande pour de nouveaux logements a diminué, exacerbée par un resserrement des conditions d’emprunt et un désintérêt croissant des investisseurs institutionnels pour l'investissement locatif. De plus, la hausse des coûts de construction et des prix du foncier contribue également à cette crise.
Face à cette réalité, Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), a fait part de son pessimisme. Il relève que même les promoteurs déposent moins de permis de construire, préférant écouler leur stock existant en raison d'une vente ralentie.
Pour répondre à cette crise, le Premier ministre Gabriel Attal a proposé un « choc d’offre », envisageant de simplifier massivement les normes, de faciliter la densification et d’accélérer les procédures. Cependant, ces propositions n'ont pas convaincu tous les acteurs du secteur. Loïc Cantin, président de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), a critiqué le manque de volonté du gouvernement à faire du logement une priorité réelle, soulignant l'absence d'une feuille de route claire et de moyens concrets.
Face à cette réalité, Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), a fait part de son pessimisme. Il relève que même les promoteurs déposent moins de permis de construire, préférant écouler leur stock existant en raison d'une vente ralentie.
Pour répondre à cette crise, le Premier ministre Gabriel Attal a proposé un « choc d’offre », envisageant de simplifier massivement les normes, de faciliter la densification et d’accélérer les procédures. Cependant, ces propositions n'ont pas convaincu tous les acteurs du secteur. Loïc Cantin, président de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), a critiqué le manque de volonté du gouvernement à faire du logement une priorité réelle, soulignant l'absence d'une feuille de route claire et de moyens concrets.