L'Allemagne part favori
L'Europe fait figure de nain dans la course aux semi-conducteurs. Actuellement, la production de puces électroniques est massivement basée en Asie. Or, la crise sanitaire a montré la fragilité de plusieurs secteurs de l'économie quand les semi-conducteurs viennent à manquer. L'automobile en particulier continue de souffrir de cette pénurie qui menace son activité. Le commissaire européen Thierry Breton estime ainsi qu'il est stratégique pour l'Union européenne de se doter d'une capacité de production.
Intel a répondu à l'appel. Le géant américain annoncera début 2022 où il compte implanter sa première usine européenne. L'Allemagne est la grande favorite, notamment la région de Dresde qui semble parfaitement convenir aux besoins de l'entreprise : du foncier disponible, et un bassin de main d'œuvre qui touche aussi la Pologne et la République tchèque.
Intel a répondu à l'appel. Le géant américain annoncera début 2022 où il compte implanter sa première usine européenne. L'Allemagne est la grande favorite, notamment la région de Dresde qui semble parfaitement convenir aux besoins de l'entreprise : du foncier disponible, et un bassin de main d'œuvre qui touche aussi la Pologne et la République tchèque.
80 milliards d'euros
Et Dresde est aussi la région où se concentrent plusieurs grands noms de l'industrie des semi-conducteurs. Bosch y a d'ailleurs ouvert une ligne de production avec six mois d'avance sur le calendrier prévu. De quoi imaginer une construction et une mise en route rapide pour le projet d'Intel, qui ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. À terme, ce sont six usines que le groupe compte bâtir en Europe, un investissement de 80 milliards d'euros !
La France ne sera pas mise de côté. Un temps, les régions de Paris et de Grenoble avaient été envisagées, mais les besoins d'Intel sont trop grands. Si l'Hexagone a été écarté, tout n'est pas perdu. Le fondeur américain pourrait en effet se rapprocher du laboratoire de recherche CEA-Leti, à Grenoble justement, avec lequel il travaille déjà. Par ailleurs, l'Italie pourrait aussi accueillir une usine Intel, en aval de la production allemande.
La France ne sera pas mise de côté. Un temps, les régions de Paris et de Grenoble avaient été envisagées, mais les besoins d'Intel sont trop grands. Si l'Hexagone a été écarté, tout n'est pas perdu. Le fondeur américain pourrait en effet se rapprocher du laboratoire de recherche CEA-Leti, à Grenoble justement, avec lequel il travaille déjà. Par ailleurs, l'Italie pourrait aussi accueillir une usine Intel, en aval de la production allemande.
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