Inflation transitoire ou durable ?
Depuis la création de cet indice statistique en janvier 1997, jamais l'inflation n'avait atteint ce seuil. D'après Eurostat, les prix à la consommation ont grimpé de 5,1% en janvier sur un an. Une tendance qui commence à devenir lourde, puisqu'en décembre l'inflation avait été mesurée à 5%. Soit trois points au-delà de la cible des 2% que s'est fixée la Banque centrale européenne, qui estime toutefois qu'il s'agit d'une inflation transitoire.
Cette flambée des prix à la consommation s'explique par la hausse des prix de l'énergie. La demande est telle qu'elle propulse les cours du pétrole, du gaz et de l'électricité au plus haut. Le mois dernier, les tarifs de l'énergie ont ainsi augmenté de 28,6% dans la zone euro. Une progression encore plus importante qu'en décembre (+25,9%) ! Eurostat explique qu'il s'agit là du principal moteur qui alimente l'inflation générale.
Cette flambée des prix à la consommation s'explique par la hausse des prix de l'énergie. La demande est telle qu'elle propulse les cours du pétrole, du gaz et de l'électricité au plus haut. Le mois dernier, les tarifs de l'énergie ont ainsi augmenté de 28,6% dans la zone euro. Une progression encore plus importante qu'en décembre (+25,9%) ! Eurostat explique qu'il s'agit là du principal moteur qui alimente l'inflation générale.
Hausse des prix dans tous les secteurs
Toutefois, il faut noter que les prix des produits alimentaires, de l'alcool et du tabac ont grimpé de 3,6%, ce qui représente là aussi une accélération par rapport au mois de décembre (3,2%). Du côté des services, Eurostat enregistre une hausse, plus modérée, de 2,4% sans changement par rapport à décembre. Quant aux biens industriels, l'inflation s'établit à 2,3%, contre 2,9% le mois précédent.
La Banque centrale européenne est donc sous pression pour agir. Mais la plupart des observateurs estiment que l'institution ne changera rien à ses taux directeurs qui restent à un niveau historiquement bas. Un héritage de la crise sanitaire afin de favoriser la croissance économique. L'hypothèse d'un relèvement de ces taux n'est pas encore sur la table.
La Banque centrale européenne est donc sous pression pour agir. Mais la plupart des observateurs estiment que l'institution ne changera rien à ses taux directeurs qui restent à un niveau historiquement bas. Un héritage de la crise sanitaire afin de favoriser la croissance économique. L'hypothèse d'un relèvement de ces taux n'est pas encore sur la table.