L'inflation alimentaire va enfin refluer
Après une période de stagnation à environ 6% pendant presque une année, l'inflation en France a diminué à 5,1% en mai. L'INSEE prévoit que cette tendance à la baisse continuera au cours des prochains mois, avec une inflation prévue à 4,4% en décembre. Ainsi, le taux d'inflation pour l'ensemble de l'année 2023 serait de 5%, contre 5,2% l'année précédente.
Ce ralentissement est principalement attribué à la stabilisation des prix de l'énergie et à la diminution de la hausse des prix de l'alimentation, ce dernier étant le principal contributeur à l'inflation. L'Institut National de la Statistique prévoit que l'inflation alimentaire, actuellement autour de 14%, pourrait être divisée par deux d'ici la fin de l'année, se situant entre 7 et 8%. Cela est dû à la baisse des prix mondiaux des matières premières alimentaires et énergétiques, ainsi qu'aux renégociations commerciales entre les fabricants et les distributeurs.
Ce ralentissement est principalement attribué à la stabilisation des prix de l'énergie et à la diminution de la hausse des prix de l'alimentation, ce dernier étant le principal contributeur à l'inflation. L'Institut National de la Statistique prévoit que l'inflation alimentaire, actuellement autour de 14%, pourrait être divisée par deux d'ici la fin de l'année, se situant entre 7 et 8%. Cela est dû à la baisse des prix mondiaux des matières premières alimentaires et énergétiques, ainsi qu'aux renégociations commerciales entre les fabricants et les distributeurs.
Croissance modeste et marché du travail en France
Par ailleurs, les services deviendraient les principaux contributeurs à l'inflation globale à partir de l'été. L'inflation des services devrait accélérer pour atteindre 4,2% d'ici la fin de l'année. Malgré ce reflux de l'inflation, celle-ci continuera d'avoir un impact sur l'économie en 2023. En conséquence, l'INSEE a révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour le deuxième trimestre à 0,1%. L'économie française devrait montrer une légère amélioration au troisième (0,1%) et quatrième (0,2%) trimestres. Au final, la croissance annuelle serait de 0,6%, contre 2,5% l'année précédente.
La consommation des ménages devrait diminuer (-0,3%) au deuxième trimestre en raison de l'inflation alimentaire, avant de rebondir au second semestre (+0,2% par trimestre). Sur l'ensemble de l'année, elle devrait se replier de -0,2%. En ce qui concerne le marché du travail, le rythme des créations d'emploi ralentirait en 2023, avec 175.000 emplois créés sur l'ensemble de l'année, contre 445.000 à la fin de 2022. Le taux de chômage devrait rester stable à 7,1% jusqu'à la fin de l'année.
La consommation des ménages devrait diminuer (-0,3%) au deuxième trimestre en raison de l'inflation alimentaire, avant de rebondir au second semestre (+0,2% par trimestre). Sur l'ensemble de l'année, elle devrait se replier de -0,2%. En ce qui concerne le marché du travail, le rythme des créations d'emploi ralentirait en 2023, avec 175.000 emplois créés sur l'ensemble de l'année, contre 445.000 à la fin de 2022. Le taux de chômage devrait rester stable à 7,1% jusqu'à la fin de l'année.