Une inflation galopante
La potion est amère pour les Britanniques, confrontés à une inflation plus forte outre Manche qu'ailleurs en Europe. Au mois de juillet, la hausse des prix a atteint 10,1% sur un an, un chiffre en progression puisque l'inflation s'établissait à 9,4% au mois de juin. C'est du jamais vu en 40 ans, et malheureusement la situation va probablement encore empirer. Les économistes prévoient ainsi une inflation qui dépassera 13% en octobre en raison de la hausse des prix de l'énergie qui frappera de plein fouet les particuliers.
À titre de comparaison, l'inflation s'est établie à 6,1% en France en juillet sur un an, et de 8,5% aux États-Unis. Selon l'Office national des statistiques (ONS) britannique, les prix des produits alimentaires s'en ressentent fortement, « La boulangerie, les produits laitiers, la viande et les légumes ainsi que les plats à emporter » ont encore augmenté en juillet. Ce qui réduit un peu plus le pouvoir d'achat des ménages.
À titre de comparaison, l'inflation s'est établie à 6,1% en France en juillet sur un an, et de 8,5% aux États-Unis. Selon l'Office national des statistiques (ONS) britannique, les prix des produits alimentaires s'en ressentent fortement, « La boulangerie, les produits laitiers, la viande et les légumes ainsi que les plats à emporter » ont encore augmenté en juillet. Ce qui réduit un peu plus le pouvoir d'achat des ménages.
Plan de soutien
Le gouvernement, actuellement en quête d'un nouveau Premier ministre, a mis en place un plan de soutien de 37 milliards de livres (environ 44 milliards d'euros) pour venir en aide aux ménages les plus modestes. Mais c'est insuffisant pour de nombreuses ONG ainsi que pour les entreprises qui voient la consommation reculer : les Britanniques font en effet des arbitrages de plus en plus difficiles pour garder un budget à l'équilibre.
La pression est donc forte sur la Banque d'Angleterre, qui pourrait bien relever une fois encore ses taux directeurs pour tenter de juguler l'inflation. Mais ce faisant, elle risque aussi de contraindre l'activité économique du pays. Le PIB du Royaume-Uni s'est contracté de 0,1% au second trimestre, et le pays pourrait entrer en récession d'ici la fin de l'année.
La pression est donc forte sur la Banque d'Angleterre, qui pourrait bien relever une fois encore ses taux directeurs pour tenter de juguler l'inflation. Mais ce faisant, elle risque aussi de contraindre l'activité économique du pays. Le PIB du Royaume-Uni s'est contracté de 0,1% au second trimestre, et le pays pourrait entrer en récession d'ici la fin de l'année.
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