Le « trimestre anti-inflation » ira au-delà de juin
Pour préserver le pouvoir d'achat des Français, Bruno Le Maire a annoncé sur Franceinfo la prolongation de l'opération trimestre anti-inflation au-delà de sa date de fin initiale, le 15 juin. Ce dispositif, mis en place par les enseignes de la grande distribution en mars, vise à proposer des prix plus bas sur une sélection de produits, en réduisant notamment les marges des distributeurs. Des distributeurs dont le ministre de l'Économie a salué l'attitude : dans leur majorité, ils se disent d'accord pour prolonger l'opération.
Les enseignes, comme Système U, Franprix, Monoprix et Carrefour, ont confirmé au Parisien qu'une prolongation est à l'étude, même si la forme reste à déterminer. Une réunion est prévue prochainement avec les dirigeants de la grande distribution pour discuter des modalités de cette prolongation. Le gouvernement et les enseignes sont ouverts à différents scénarios, et il existe une volonté commune de mettre en place une solution.
Les enseignes, comme Système U, Franprix, Monoprix et Carrefour, ont confirmé au Parisien qu'une prolongation est à l'étude, même si la forme reste à déterminer. Une réunion est prévue prochainement avec les dirigeants de la grande distribution pour discuter des modalités de cette prolongation. Le gouvernement et les enseignes sont ouverts à différents scénarios, et il existe une volonté commune de mettre en place une solution.
Des discussions pour déterminer les modalités de la prolongation
Les dispositifs actuels proposent des tarifs moins élevés de 5 à 7 % en moyenne, ce qui représente « un îlot de petits prix dans un océan d'inflation », selon le cabinet d'Olivia Grégoire, ministre déléguée au Commerce. Les enseignes du groupe Casino, ainsi que Carrefour, réfléchissent également à prolonger leurs propres initiatives après juin, indépendamment du cadre gouvernemental.
Parallèlement, le gouvernement français demande depuis plusieurs semaines la réouverture des négociations commerciales entre la grande distribution et les industriels, afin de revoir à la baisse les tarifs de certains produits. Bruno Le Maire insiste sur la nécessité pour les grands industriels de répercuter la baisse des coûts des matières premières agricoles sur les prix des produits.
Parallèlement, le gouvernement français demande depuis plusieurs semaines la réouverture des négociations commerciales entre la grande distribution et les industriels, afin de revoir à la baisse les tarifs de certains produits. Bruno Le Maire insiste sur la nécessité pour les grands industriels de répercuter la baisse des coûts des matières premières agricoles sur les prix des produits.