Les exonérations de cotisations dans la balance
Élisabeth Borne a déclaré que le ministère du Travail rencontrerait « prochainement toutes les branches ayant des minima en dessous du Smic pour qu'elles s'expliquent sur leur retard ». À ce jour, 56 branches professionnelles ne sont pas en conformité avec le Smic, et une dizaine le sont de manière « structurelle », selon Olivier Dussopt, ministre du Travail. L'objectif de ces rencontres serait de mettre fin au « tassement » des salaires observé dans ces branches.
Si rien n'était fait au 1er juin prochain, un texte de loi permettrait de calculer les exonérations de cotisations sociales non plus sur la base du Smic, mais sur celle du salaire minimum de la branche concernée. Lors de la conférence, la Première ministre a également annoncé d'autres mesures, notamment la création d'un nouvel index sur l'égalité femmes-hommes et la mise en place d'un Haut conseil des rémunérations. Ce dernier se concentrera entre autres sur les temps partiels non désirés et les contrats à durée déterminée.
Si rien n'était fait au 1er juin prochain, un texte de loi permettrait de calculer les exonérations de cotisations sociales non plus sur la base du Smic, mais sur celle du salaire minimum de la branche concernée. Lors de la conférence, la Première ministre a également annoncé d'autres mesures, notamment la création d'un nouvel index sur l'égalité femmes-hommes et la mise en place d'un Haut conseil des rémunérations. Ce dernier se concentrera entre autres sur les temps partiels non désirés et les contrats à durée déterminée.
Une volonté affichée de rendre le travail plus rémunérateur
Les organisations syndicales et patronales présentes lors de cette journée de concertation ont salué le fait que la question des salaires soit abordée. Cependant, plusieurs représentants syndicaux, dont Marylise Léon de la CFDT et Sophie Binet de la CGT, ont appelé à des mesures concrètes. Selon eux, la « préoccupation numéro un des Français » est actuellement le pouvoir d'achat, durement affecté par l'inflation.
Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, a quant à lui évoqué plusieurs « pistes de travail », telles que « doper la productivité » ou améliorer l'égalité entre les femmes et les hommes. Néanmoins, ces suggestions n'ont pas convaincu les syndicats. Mme Binet de la CGT a notamment déclaré : « Ça ne sert à rien de nous faire venir pour une journée de conférence sociale consacrée aux salaires si on ne parle pas de salaire ».
Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, a quant à lui évoqué plusieurs « pistes de travail », telles que « doper la productivité » ou améliorer l'égalité entre les femmes et les hommes. Néanmoins, ces suggestions n'ont pas convaincu les syndicats. Mme Binet de la CGT a notamment déclaré : « Ça ne sert à rien de nous faire venir pour une journée de conférence sociale consacrée aux salaires si on ne parle pas de salaire ».