De la stabilité dans le taux directeur après plusieurs hausses
La BCE a conservé son principal taux directeur à 4,00%, un niveau historiquement élevé atteint en septembre 2022. Cette décision suit dix augmentations successives initiées depuis juillet 2022, une réponse directe à la hausse de l'inflation. De même, la Banque d'Angleterre a maintenu son taux à 5,25%, tout en signalant des pressions inflationnistes persistantes.
Ces décisions interviennent alors que l'inflation en zone euro montre des signes de ralentissement. En effet, l'inflation a été divisée par plus de quatre depuis son pic d’octobre 2022, principalement en raison des effets de la guerre en Ukraine sur les prix du gaz et du pétrole. La BCE prévoit désormais une hausse des prix de 2,7% en 2024, contre 3,2% précédemment estimé, suivie d'une stabilisation autour de 2% les années suivantes.
Ces décisions interviennent alors que l'inflation en zone euro montre des signes de ralentissement. En effet, l'inflation a été divisée par plus de quatre depuis son pic d’octobre 2022, principalement en raison des effets de la guerre en Ukraine sur les prix du gaz et du pétrole. La BCE prévoit désormais une hausse des prix de 2,7% en 2024, contre 3,2% précédemment estimé, suivie d'une stabilisation autour de 2% les années suivantes.
L’espoir d’un futur assouplissement
L'impact de la politique monétaire stricte de la BCE commence à se manifester sur l'économie. Le renchérissement du crédit affecte les entreprises et les ménages, impactant notamment le secteur immobilier. Cependant, la BCE reste vigilante face à d'éventuelles hausses des prix de l'énergie et des salaires qui pourraient relancer l'inflation.
D'autres banques centrales ont également pris des décisions similaires. La Banque nationale de Suisse a maintenu son taux principal à 1,75%, tandis que la Banque de Norvège a opté pour une augmentation, portant son taux à 4,5%, mais prévoyant de le stabiliser pour une période prolongée.
La question d'un assouplissement des taux se pose désormais. La BCE n'a pas fourni d'indices clairs sur un éventuel relâchement, mais les marchés anticipent une possible réduction des taux entre mars et avril prochain. Christine Lagarde, présidente de la BCE, a cependant tempéré ces attentes, affirmant qu'il n'est « pas encore temps de crier victoire » sur les prix élevés. La banque centrale américaine (Fed), quant à elle, a déjà entamé des discussions sur un calendrier de baisse des taux.
D'autres banques centrales ont également pris des décisions similaires. La Banque nationale de Suisse a maintenu son taux principal à 1,75%, tandis que la Banque de Norvège a opté pour une augmentation, portant son taux à 4,5%, mais prévoyant de le stabiliser pour une période prolongée.
La question d'un assouplissement des taux se pose désormais. La BCE n'a pas fourni d'indices clairs sur un éventuel relâchement, mais les marchés anticipent une possible réduction des taux entre mars et avril prochain. Christine Lagarde, présidente de la BCE, a cependant tempéré ces attentes, affirmant qu'il n'est « pas encore temps de crier victoire » sur les prix élevés. La banque centrale américaine (Fed), quant à elle, a déjà entamé des discussions sur un calendrier de baisse des taux.