L'institution monétaire de Francfort avait préparé le terrain à ces nouvelles mesures, en prévoyant en juillet qu'il lui faudra agir pour stimuler l'économie de la zone euro et se rapprocher de son objectif des 2% d'inflation. Première mesure : la baise du taux de dépôt bancaires, qui s'établit désormais à -0,50%. Il en coûtera plus cher aux banques de déposer leur argent auprès de la BCE, ce qui signifie qu'elles devront prêter plus facilement aux entreprises et aux particuliers. Ces derniers continueront par ailleurs de profiter de taux d'intérêt toujours très bas. La BCE maintient en revanche le taux de refinancement (à 0%, comme c'est le cas depuis trois ans) et le taux de prêt marginal à 0,25%.
La Banque centrale européenne exclut de durcir le coût du crédit tant que l'inflation n'aura pas « convergé » vers l'objectif proche de 2%. En juillet, l'institution avait évoqué un durcissement du crédit avant mi-2020. La BCE relance aussi son programme d'« assouplissement quantitatif » (Quantitative Easing, QE) qui consiste à acheter de la dette publique et privée. De 2015 à 2018, ce programme a permis à la BCE de racheter pour 2 600 milliards d'euros d'actifs.
Mario Draghi a précisé dans un communiqué : « Nous anticipons que les achats nets d'actifs dureront aussi longtemps que nécessaire pour renforcer la portée accommodante de notre politique de taux et se termineront peu avant que nous ne commencions à augmenter les taux directeurs de la BCE ». Un message clair qui signifie que la BCE va continuer à soutenir l'activité de la zone euro jusqu'à ce que les choses s'améliorent. Christine Lagarde, qui prendra la place de Mario Draghi d'ici quelques semaines, a d'ores et déjà annoncé qu'elle poursuivrait la politique accommodante de la Banque centrale.
La Banque centrale européenne exclut de durcir le coût du crédit tant que l'inflation n'aura pas « convergé » vers l'objectif proche de 2%. En juillet, l'institution avait évoqué un durcissement du crédit avant mi-2020. La BCE relance aussi son programme d'« assouplissement quantitatif » (Quantitative Easing, QE) qui consiste à acheter de la dette publique et privée. De 2015 à 2018, ce programme a permis à la BCE de racheter pour 2 600 milliards d'euros d'actifs.
Mario Draghi a précisé dans un communiqué : « Nous anticipons que les achats nets d'actifs dureront aussi longtemps que nécessaire pour renforcer la portée accommodante de notre politique de taux et se termineront peu avant que nous ne commencions à augmenter les taux directeurs de la BCE ». Un message clair qui signifie que la BCE va continuer à soutenir l'activité de la zone euro jusqu'à ce que les choses s'améliorent. Christine Lagarde, qui prendra la place de Mario Draghi d'ici quelques semaines, a d'ores et déjà annoncé qu'elle poursuivrait la politique accommodante de la Banque centrale.