La Banque centrale européenne se donne les moyens de maintenir à flot l’économie de la zone euro. Première mesure : le maintien des taux directeurs à leur niveau actuel, c’est à dire très bas. Le relèvement n’est pas prévu avant la fin de cette année ; l’institution avait précédemment indiqué que les taux pourraient être relevés dès cet été. Manifestement, la dégradation des prévisions économiques a poussé la BCE à changer son fusil d’épaule : l’OCDE a ainsi prévu une croissance de 0,7% en Allemagne, un taux en baisse de 0,9 point par rapport aux précédentes estimations. En Italie, l’organisme prévoit même une récession avec -0,2% de croissance.
La BCE aussi a baissé ses estimations de croissance : la zone euro devrait ainsi se contenter d’une croissance de 1,1% pour cette année, et de 1,6% en 2020. La précédente estimation était de 1,7% pour les deux années. Afin de réduire autant que possible les risques d’un ralentissement de l’économie plus ample que prévu, la Banque centrale va également assouplir le crédit bancaire. Des prêts à taux zéro, ainsi que des prêts rémunérés, vont être alloués aux banques de la zone euro qui en ont besoin ; ces liquidités supplémentaires ont pour objectif de faciliter le crédit et donc, de stimuler l’activité.
L’institution de Francfort va mettre en place cette politique accommodante à partir du mois de septembre, jusqu’à mars 2021. En 2016 et en 2017, la BCE avait déjà procédé de même, avec un certain succès. Ces nouveaux prêts « géants » seront-ils de nature à permettre un rebond de la conjoncture ? En tout cas, la BCE entend faire tout son possible pour y parvenir.
La BCE aussi a baissé ses estimations de croissance : la zone euro devrait ainsi se contenter d’une croissance de 1,1% pour cette année, et de 1,6% en 2020. La précédente estimation était de 1,7% pour les deux années. Afin de réduire autant que possible les risques d’un ralentissement de l’économie plus ample que prévu, la Banque centrale va également assouplir le crédit bancaire. Des prêts à taux zéro, ainsi que des prêts rémunérés, vont être alloués aux banques de la zone euro qui en ont besoin ; ces liquidités supplémentaires ont pour objectif de faciliter le crédit et donc, de stimuler l’activité.
L’institution de Francfort va mettre en place cette politique accommodante à partir du mois de septembre, jusqu’à mars 2021. En 2016 et en 2017, la BCE avait déjà procédé de même, avec un certain succès. Ces nouveaux prêts « géants » seront-ils de nature à permettre un rebond de la conjoncture ? En tout cas, la BCE entend faire tout son possible pour y parvenir.