La cryptomonnaie est un « actif spéculatif »
Bien que certains pays aient commencé à accepter les cryptomonnaies, et notamment le bitcoin, pour les paiements, la majorité des banques centrales y est opposée. François Villeroy de Galhau, invité mardi 22 mars 2022 à un forum sur l’innovation de la BRI (Banque des Règlements Internationaux), a confirmé la position de la Banque de France : la cryptomonnaie serait surtout de la spéculation.
Le bitcoin, a jugé le gouverneur de la BdF, n’est pas « une réserve de valeur, mais plutôt un actif spéculatif, qui s'apparente un peu aux bulbes de tulipes aux Pays-Bas au XVIIe siècle ». Une comparaison qui ne manquera pas de parler aux historiens : la « tulipomanie » a été la première bulle spéculative de l’histoire moderne.
Le bitcoin, a jugé le gouverneur de la BdF, n’est pas « une réserve de valeur, mais plutôt un actif spéculatif, qui s'apparente un peu aux bulbes de tulipes aux Pays-Bas au XVIIe siècle ». Une comparaison qui ne manquera pas de parler aux historiens : la « tulipomanie » a été la première bulle spéculative de l’histoire moderne.
Les stablecoins également dans le collimateur
Ce n’est pas la première fois que le bitcoin est comparé à la tulipomanie. Cet épisode historique survenu au début du 17e siècle concerne le commerce de bulbes de tulipes. Les prix ont explosé avant de s’effondrer en 1637, perdant près de 90 % de valeur en moins de 5 ans et plus de 99 % en 100 ans.
François Villeroy de Galhau n’a toutefois pas seulement attaqué le bitcoin et les cryptomonnaies dérégulées, mais aussi les stablecoins, censés être plus sûrs car adossés à une devise. Pour le gouverneur de la Banque de France, ces nouvelles monnaies « créent une certaine fragmentation et sont entachés d'incertitudes réglementaires et opérationnelles ». Mais cela ne signifie pas que les banques centrales ne continuent pas d’étudier les possibilités que permet la technologie sous-jacente des cryptomonnaies, la blockchain.
François Villeroy de Galhau n’a toutefois pas seulement attaqué le bitcoin et les cryptomonnaies dérégulées, mais aussi les stablecoins, censés être plus sûrs car adossés à une devise. Pour le gouverneur de la Banque de France, ces nouvelles monnaies « créent une certaine fragmentation et sont entachés d'incertitudes réglementaires et opérationnelles ». Mais cela ne signifie pas que les banques centrales ne continuent pas d’étudier les possibilités que permet la technologie sous-jacente des cryptomonnaies, la blockchain.