Rallonger la durée de vie de la CRDS pour ne pas augmenter les impôts
Si le gouvernement a mobilisé 150 milliards d’aides et dépenses variées dans le cadre de la crise sanitaire du coronavirus, il a également annoncé qu’aucune augmentation d’impôts ne sera prévue pour rembourser la dette cumulée. Malgré cela, les 150 milliards devront bien être remboursés.
La Contribution au remboursement de la dette de la sociale (CRDS) semble de plus en plus être le levier mobilisé pour ce remboursement. Elle a plusieurs avantages : elle est payée par tous les Français, puisqu’elle est appliquée sur tous les revenus (salaires, pensions, investissement…), n’est pas trop élevée (0,5%) et, surtout, elle existe déjà.
La Contribution au remboursement de la dette de la sociale (CRDS) semble de plus en plus être le levier mobilisé pour ce remboursement. Elle a plusieurs avantages : elle est payée par tous les Français, puisqu’elle est appliquée sur tous les revenus (salaires, pensions, investissement…), n’est pas trop élevée (0,5%) et, surtout, elle existe déjà.
La CRDS a déjà été prolongée
Cette taxe devait arriver en fin de vie en 2024, mais, en mai 2020, le gouvernement a annoncé la prolonger de 9 ans, jusqu’en 2033. Une première annonce faite avant que l’ensemble des mesures ne soient décidées et que l’impact de la crise sanitaire, qui sera suivie d’une crise économique majeure, ne soit réellement quantifié.
C’est chose faite : la France devrait connaître une récession inédite de plus de 11% en 2020. Selon Les Échos, du coup, le gouvernement réfléchit à rallonger encore un peu plus la durée de vie de la CRDS… jusqu’en 2042, soit 18 ans de plus qu’annoncé.
Il faut dire qu’avec une assiette large, la CRDS rapporte plus de 7,5 milliards d’euros par an à l’État. La maintenir de 2020 à 2042, soit 22 ans, permettrait de collecter plus de 160 milliards d’euros. Une somme suffisante pour payer la dette liée au Covid-19.
C’est chose faite : la France devrait connaître une récession inédite de plus de 11% en 2020. Selon Les Échos, du coup, le gouvernement réfléchit à rallonger encore un peu plus la durée de vie de la CRDS… jusqu’en 2042, soit 18 ans de plus qu’annoncé.
Il faut dire qu’avec une assiette large, la CRDS rapporte plus de 7,5 milliards d’euros par an à l’État. La maintenir de 2020 à 2042, soit 22 ans, permettrait de collecter plus de 160 milliards d’euros. Une somme suffisante pour payer la dette liée au Covid-19.