En cause : des retards trop fréquents, une infrastructure qualifiée de « vétuste », ou l’absence de certitudes sur les perspectives d’améliorations du réseau. Bref, le tableau est sombre même si la Cour concède d’« incontestables » efforts depuis 2010. Mais cela n’est pas suffisant pour une région qui concentre 40% du trafic voyageur quotidien de la SNCF.
La Cour déplore que l’État, la SNCF et Réseau ferré de France, désormais intégré dans le groupe SNCF, aient privilégié pendant plus de trente ans le développement du TGV. Laissant à l’abandon les « trains du quotidien » et le réseau francilien. Les caténaires sur la ligne C du RER sont vieux de plus de 90 ans, ce qui provoque une baisse de la vitesse des trains.
Ce n’est qu’à partir de 2025 que des améliorations seront visibles, écrit aussi la Cour, et encore : le réseau se retrouvera au niveau que l’on connait aujourd’hui. La dégradation de la qualité des transports va donc se poursuivre d’ici là, malgré les investissements promis. La Cour recommande aussi de faire payer les voyageurs plus cher pour financer les infrastructures.
La Cour déplore que l’État, la SNCF et Réseau ferré de France, désormais intégré dans le groupe SNCF, aient privilégié pendant plus de trente ans le développement du TGV. Laissant à l’abandon les « trains du quotidien » et le réseau francilien. Les caténaires sur la ligne C du RER sont vieux de plus de 90 ans, ce qui provoque une baisse de la vitesse des trains.
Ce n’est qu’à partir de 2025 que des améliorations seront visibles, écrit aussi la Cour, et encore : le réseau se retrouvera au niveau que l’on connait aujourd’hui. La dégradation de la qualité des transports va donc se poursuivre d’ici là, malgré les investissements promis. La Cour recommande aussi de faire payer les voyageurs plus cher pour financer les infrastructures.