Près de 6% de baisse du PIB
Le produit intérieur brut de la France s'est contracté de 5,8% au premier trimestre. Après les -0,1% du quatrième trimestre 2019, le pays est désormais officiellement en récession. La baisse enregistrée sur les trois premiers mois de l'année est tout simplement la plus forte depuis 1949 et le début de l'évaluation trimestrielle du PIB. C'est l'arrêt quasi-total de l'activité à partir du 17 mars, synonyme de mise en place des mesures de confinement, qui explique cette contre-performance spectaculaire. Le tout en seulement deux semaines… Au vu du contexte entourant la reprise progressive de l'activité à partir du 11 mai, il faut s'attendre à un deuxième trimestre particulièrement difficile.
Pour ce qui concerne le premier trimestre, tous les secteurs sont dans le rouge, à commencer par la consommation des ménages qui chute de 6,1% : la consommation de biens est en recul de 7,3%, avec des catégories plus en baisse que d'autres. C'est le cas pour les biens manufacturés (-16,3%) ainsi que les dépenses d'énergie, qui cèdent 4,8%. Les dépenses alimentaires progressent de 2,4%. La consommation de services est également en baisse de 5,2% sur la période.
Pour ce qui concerne le premier trimestre, tous les secteurs sont dans le rouge, à commencer par la consommation des ménages qui chute de 6,1% : la consommation de biens est en recul de 7,3%, avec des catégories plus en baisse que d'autres. C'est le cas pour les biens manufacturés (-16,3%) ainsi que les dépenses d'énergie, qui cèdent 4,8%. Les dépenses alimentaires progressent de 2,4%. La consommation de services est également en baisse de 5,2% sur la période.
La construction très touchée
La formation brute de capital fixe recule de 11,8%, tandis que la demande intérieure finale hors stocks contribue à hauteur de 6,6 points à l'évolution négative du produit intérieur brut. Du côté des exportations, c'est une baisse marquée de 6,5%, contre -5,9% pour les importations. Le commerce extérieur contribue à l'évolution du PIB pour -0,2 point.
L'Insee relève que la production totale de biens et de services baisse de 5,5%. La construction est particulièrement dans le rouge (-12,6%), avec des investissements en forte chute de 13,8%. La production industrielle recule de 4,8%, la production manufacturière de 5,6%. En tout, la production de services marchands se contracte de 5,7%. La France fait partie des plus mauvais élèves en matière de recul du PIB : en Italie, la contraction est de 4,7%, en Allemagne de 3,9%, de 5,2% en Espagne, ou encore de 3,5% en moyenne dans l'Union européenne.
L'Insee relève que la production totale de biens et de services baisse de 5,5%. La construction est particulièrement dans le rouge (-12,6%), avec des investissements en forte chute de 13,8%. La production industrielle recule de 4,8%, la production manufacturière de 5,6%. En tout, la production de services marchands se contracte de 5,7%. La France fait partie des plus mauvais élèves en matière de recul du PIB : en Italie, la contraction est de 4,7%, en Allemagne de 3,9%, de 5,2% en Espagne, ou encore de 3,5% en moyenne dans l'Union européenne.