Avec une balance commerciale qui a penché de 59,9 milliards d’euros dans le mauvais sens en 2018, la France a creusé son déficit de 2,1 milliards par rapport à l’année précédente. Le principal facteur ayant contribué à cette contre-performance, c’est la facture énergétique qui s’est élevée à 46 milliards d’euros. Le pétrole en particulier est en cause ici, les cours ayant fortement augmenté à l’automne dernier avant de baisser en tout fin d’année. La facture totale liée aux coûts de l’énergie a augmenté de 17% l’an dernier, et de 24% en 2017. L’autre raison pour laquelle le solde de la balance commerciale est négatif : les importations.
La consommation intérieure a finalement résisté à la conjoncture, ce qui explique le haut niveau des importations en 2018. Tout n’est cependant pas négatif dans le bilan dressé par les Douanes. Ainsi, les exportations de produits agroalimentaires ont augmenté de 2% ; ils représentent 62,4 milliards d’euros. Les produits chimiques, parfums et cosmétiques ont progressé de 3,1% ; la France a exporté pour 58,3 milliards d’euros de ces biens. Même satisfaction du côté de l’automobile (+7,9% à 35,5 milliards d’euros), de l’aéronautique (+2,7% à 57,2 milliards) ou encore dans le luxe (+6,3% à 51,3 milliards).
Le nombre d’entreprises exportatrices a légèrement augmenté : elles étaient 125 000 l’an dernier, en hausse de 900. Le ministère des Affaires étrangères relève que la part de marché de la France dans le commerce mondial a été de 3,1% l’an dernier. Un chiffre stable, mais on est très loin de la performance de l’année 2000 (17%). Pour grignoter des parts de marché, l’Hexagone devrait améliorer la compétitivité de ses produits et en baisser le prix.
La consommation intérieure a finalement résisté à la conjoncture, ce qui explique le haut niveau des importations en 2018. Tout n’est cependant pas négatif dans le bilan dressé par les Douanes. Ainsi, les exportations de produits agroalimentaires ont augmenté de 2% ; ils représentent 62,4 milliards d’euros. Les produits chimiques, parfums et cosmétiques ont progressé de 3,1% ; la France a exporté pour 58,3 milliards d’euros de ces biens. Même satisfaction du côté de l’automobile (+7,9% à 35,5 milliards d’euros), de l’aéronautique (+2,7% à 57,2 milliards) ou encore dans le luxe (+6,3% à 51,3 milliards).
Le nombre d’entreprises exportatrices a légèrement augmenté : elles étaient 125 000 l’an dernier, en hausse de 900. Le ministère des Affaires étrangères relève que la part de marché de la France dans le commerce mondial a été de 3,1% l’an dernier. Un chiffre stable, mais on est très loin de la performance de l’année 2000 (17%). Pour grignoter des parts de marché, l’Hexagone devrait améliorer la compétitivité de ses produits et en baisser le prix.