Un partenariat franco-norvégien en gestation
Roland Lescure s'est rendu en Norvège pour visiter Northern Lights, le premier site de stockage de CO2 offshore opérationnel en Europe. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la préparation d'un accord bilatéral entre la France et la Norvège, qui devrait être finalisé en janvier prochain lors d'un forum franco-norvégien sur l'industrie verte. Cet accord serait « à la fois technique et industriel » selon les mots du cabinet du ministre aux Échos.
Pour concrétiser cet envoi de CO2 vers la Norvège, la France devra modifier le protocole de Londres qui interdit l'exportation et l'immersion de déchets, sauf accord entre les deux parties concernées. En termes de capacités de stockage de CO2, la Norvège se positionne actuellement en deuxième place mondiale, derrière les États-Unis, avec une capacité de 26 millions de tonnes par an.
Pour concrétiser cet envoi de CO2 vers la Norvège, la France devra modifier le protocole de Londres qui interdit l'exportation et l'immersion de déchets, sauf accord entre les deux parties concernées. En termes de capacités de stockage de CO2, la Norvège se positionne actuellement en deuxième place mondiale, derrière les États-Unis, avec une capacité de 26 millions de tonnes par an.
Northern Lights, une prouesse technique et une opportunité
Le projet Northern Lights, fruit de la collaboration entre TotalEnergies, Equinor et Shell, se présente comme une prouesse technique avec une capacité de stockage qui atteindra 1,5 million de tonnes de CO2 par an dès l'année prochaine, puis 5 millions à partir de 2026. La demande est déjà très forte, avec une première phase du projet déjà remplie à pleine capacité, notamment grâce à des contrats avec Yara et Orsted.
Northern Lights représente une opportunité de taille pour atteindre les objectifs nationaux de captage et de stockage de carbone, fixés entre 4 et 8 millions de tonnes en 2030. Avec des engagements industriels qui commencent à affluer et un cadre réglementaire qui se précise, la France cherche désormais à se positionner de manière stratégique pour atteindre ses objectifs de décarbonation tout en renforçant sa coopération industrielle avec la Norvège.
Northern Lights représente une opportunité de taille pour atteindre les objectifs nationaux de captage et de stockage de carbone, fixés entre 4 et 8 millions de tonnes en 2030. Avec des engagements industriels qui commencent à affluer et un cadre réglementaire qui se précise, la France cherche désormais à se positionner de manière stratégique pour atteindre ses objectifs de décarbonation tout en renforçant sa coopération industrielle avec la Norvège.