Des projets plus nombreux en France qu'ailleurs
Avec 1.222 projets d'implantations et d'extensions par des investisseurs étrangers, la France est restée, pour la troisième année consécutive, le pays européen le plus attractif en 2021. Loin devant le Royaume-Uni (993 projets) et l'Allemagne (841 projets). L'Hexagone a enregistré une hausse de 18% des projets par rapport à 2020, selon l'étude annuelle du cabinet EY sur l'attractivité, un chiffre en trompe l'œil en raison du déclenchement de la crise sanitaire.
En moyenne, chacun de ces projets va créer 38 emplois, ce qui est moins qu'au Royaume-Uni (68) et qu'en Allemagne (45). Voilà qui pose des questions sur le temps des procédures, de l'image « sociale » projetée par le pays ou encore par la disponibilité du foncier pour de très grands projets, relève EY.
En moyenne, chacun de ces projets va créer 38 emplois, ce qui est moins qu'au Royaume-Uni (68) et qu'en Allemagne (45). Voilà qui pose des questions sur le temps des procédures, de l'image « sociale » projetée par le pays ou encore par la disponibilité du foncier pour de très grands projets, relève EY.
Des chefs d'entreprise optimistes
Les projets industriels gagnent en ampleur d'une année sur l'autre, avec une hausse de 18% par rapport à 2019, tout comme la logistique (+37%). En revanche, le secteur tertiaire des services soulève des interrogations en lien avec le travail à distance. Bonne nouvelle : les domaines très affectés par la crise sanitaire comme l'automobile, l'aéronautique, la chimie, la construction, etc., ont retrouvé des niveaux de projets proches de ceux de 2019.
Plus de la moitié (56%) des chefs d'entreprise interrogés par le cabinet en mars et en avril veulent s'établir en France ou étendre leurs opérations dans l'Hexagone, ce malgré les répercussions de la guerre en Ukraine. Un chiffre en forte hausse, sachant qu'ils étaient 44% en 2021. La France, tout comme l'Europe, devraient à leurs yeux « améliorer leur attractivité d'ici trois ans », estiment-ils.
Plus de la moitié (56%) des chefs d'entreprise interrogés par le cabinet en mars et en avril veulent s'établir en France ou étendre leurs opérations dans l'Hexagone, ce malgré les répercussions de la guerre en Ukraine. Un chiffre en forte hausse, sachant qu'ils étaient 44% en 2021. La France, tout comme l'Europe, devraient à leurs yeux « améliorer leur attractivité d'ici trois ans », estiment-ils.