Différents impôts, taxes et contributions plombent les entreprises françaises
On le sait : entreprendre en France revient très cher. En cause, les différents « impôts de production », ces différents impôts dus par les entreprises au titre des capacités de production. En d’autres mots, contrairement à l’impôt sur les sociétés par exemple, ces impôts, taxes et contributions sont dus indépendamment de la rentabilité de l’entreprise. Ces impôts pèsent sur les coûts de production des entreprises et sont un véritable frein pour la compétitivité française, déplorent dans une étude conjointe l’Institut Montaigne et le cabinet Mazars.
En France, les entreprises sont ainsi obligées de s’acquitter d’impôts sur la propriété ou l’utilisation de terrains, bâtiments et constructions à des fins de productions (cotisation foncière des entreprises, taxe foncière…), d’impôts sur les actifs mobiliers utilisés à des fins de production (taxe sur les véhicules de société…), et d’impôts sur le travail (taxe sur les salaires).
En France, les entreprises sont ainsi obligées de s’acquitter d’impôts sur la propriété ou l’utilisation de terrains, bâtiments et constructions à des fins de productions (cotisation foncière des entreprises, taxe foncière…), d’impôts sur les actifs mobiliers utilisés à des fins de production (taxe sur les véhicules de société…), et d’impôts sur le travail (taxe sur les salaires).
En valeur, la France est le pays le plus percepteur d’impôts de production au sein de l’Union européenne
D’après les calculs de Mazars et de l’Institut Montaigne, en France en 2020, les impôts de production représentent 4,4% de son PIB. Par ce pourcentage la France se classe deuxième dans l’Union européenne, juste derrière la Suède (10,3%). En valeur absolue, en revanche, notre pays se place premier avec un produit des impôts de production qui s’élève à plus de 100 milliards d’euros, soit plus de quatre fois plus qu’en Allemagne et deux fois plus qu’en Italie.
Les autres pays de l’Union européenne sont bien mieux placés que nous : le poids des impôts de production y dépasse rarement les 2% de PIB, voire se maintient à un niveau inférieur ou égal à 1% du PIB, comme en Allemagne, aux Pays-Bas, en Pologne ou en Suisse, font remarquer les auteurs de l’étude.
Les autres pays de l’Union européenne sont bien mieux placés que nous : le poids des impôts de production y dépasse rarement les 2% de PIB, voire se maintient à un niveau inférieur ou égal à 1% du PIB, comme en Allemagne, aux Pays-Bas, en Pologne ou en Suisse, font remarquer les auteurs de l’étude.