Le président américain ne s'est pas contenté de déchirer l'accord sur l'Iran. Il a également rétabli les sanctions économiques les plus dures contre le pays, et contre les entreprises qui ont relancé une activité dans le pays ; passé quelques mois, celles-ci seront susceptibles de subir des pénalités aux États-Unis. C'est impensable pour les ex-partenaires européens parties prenantes de l'accord, en particulier pour la France. Bruno Le Maire, au micro d'Europe 1, estime que l'Europe doit « passer aux actes » pour protéger les entreprises françaises qui ont lancé de gros programmes en Iran.
Le ministre de l'Economie a ainsi contacté son homologue pour demander des « exemptions » pour un certain nombre d'entreprises françaises engagées en Iran, ou alors « des délais plus longs » pour quitter le pays et y abandonner toute activité. Au-delà, le patron de Bercy s'est demandé si l'Europe — et le reste du monde — voulait que les États-Unis deviennent « le gendarme économique de la planète » : « Ou voulons nous, nous Européens, dire : Nous avons des intérêts économiques, nous voulons continuer à faire du commerce avec l'Iran dans le cadre d'un accord stratégique" ».
Les trois pays européens signataires de l'accord, à savoir la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, ont la volonté d'avancer sur ce dossier, avec la Chine, voire avec la Russie qui a des intérêts stratégiques dans la région. « Alliance historique ne signifie pas alignement politique », indique aussi Bruno Le Maire : malgré l'amitié entre les deux pays, les orientations des États-Unis ne sont pas celles de la France que ce soit en matière économique, politique, et environnementale.
Le ministre de l'Economie a ainsi contacté son homologue pour demander des « exemptions » pour un certain nombre d'entreprises françaises engagées en Iran, ou alors « des délais plus longs » pour quitter le pays et y abandonner toute activité. Au-delà, le patron de Bercy s'est demandé si l'Europe — et le reste du monde — voulait que les États-Unis deviennent « le gendarme économique de la planète » : « Ou voulons nous, nous Européens, dire : Nous avons des intérêts économiques, nous voulons continuer à faire du commerce avec l'Iran dans le cadre d'un accord stratégique" ».
Les trois pays européens signataires de l'accord, à savoir la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, ont la volonté d'avancer sur ce dossier, avec la Chine, voire avec la Russie qui a des intérêts stratégiques dans la région. « Alliance historique ne signifie pas alignement politique », indique aussi Bruno Le Maire : malgré l'amitié entre les deux pays, les orientations des États-Unis ne sont pas celles de la France que ce soit en matière économique, politique, et environnementale.