(c) Shutterstock/EconomieMatin
La Grèce, interdite de marchés financiers, doit emprunter directement auprès du Fonds européen de stabilité financière dont les fonds sont livrés par la zone euro. Le pays y a emprunté 141,8 milliards d'euros, ce à quoi se rajoutent 52,9 milliards supplémentaires que plusieurs pays, dont la France et l'Allemagne, ont prêté directement à la Grèce.
Quant au FMI, il a déjà déboursé 31,8 milliards, et il s'apprêtait à livrer 16,3 milliards jusqu'en 2016. En tout et pour tout, la Grèce a emprunté auprès de ses partenaires dans le monde 226,5 milliards d'euros. Une sacrée somme que les dirigeants des pays créanciers voudraient bien voir leur retourner.
C'est notamment le cas de la France, dont les finances ne sont pas au beau fixe. François Hollande n'a d'ailleurs pas manqué de souligner que si les Grecs étaient évidemment libres de voter pour qui ils le souhaitaient, il fallait aussi que le pays respecte ses engagements.
Cela sera t-il le cas ? Alexis Tsipras, le leader de gauche qui devrait remporter les élections, a prudemment remisé ses discours enflammés sur un éventuel défaut de paiement du pays. En lieu et place, il parle plutôt de renégociation de la dette, mais dispose t-il de marges de manœuvre ? Rien n'est moins sûr alors que la Grèce bénéficie déjà de conditions exceptionnelles, comme une durée de prêt sur 32 ans.
Les créanciers ont donc déjà fait preuve d'une belle générosité, et ils pourraient même aller un peu plus loin en allongeant la durée de leurs prêts et une baisse des taux supplémentaire. Mais tout cela promet toujours des heures difficiles pour les grecs.
Quant au FMI, il a déjà déboursé 31,8 milliards, et il s'apprêtait à livrer 16,3 milliards jusqu'en 2016. En tout et pour tout, la Grèce a emprunté auprès de ses partenaires dans le monde 226,5 milliards d'euros. Une sacrée somme que les dirigeants des pays créanciers voudraient bien voir leur retourner.
C'est notamment le cas de la France, dont les finances ne sont pas au beau fixe. François Hollande n'a d'ailleurs pas manqué de souligner que si les Grecs étaient évidemment libres de voter pour qui ils le souhaitaient, il fallait aussi que le pays respecte ses engagements.
Cela sera t-il le cas ? Alexis Tsipras, le leader de gauche qui devrait remporter les élections, a prudemment remisé ses discours enflammés sur un éventuel défaut de paiement du pays. En lieu et place, il parle plutôt de renégociation de la dette, mais dispose t-il de marges de manœuvre ? Rien n'est moins sûr alors que la Grèce bénéficie déjà de conditions exceptionnelles, comme une durée de prêt sur 32 ans.
Les créanciers ont donc déjà fait preuve d'une belle générosité, et ils pourraient même aller un peu plus loin en allongeant la durée de leurs prêts et une baisse des taux supplémentaire. Mais tout cela promet toujours des heures difficiles pour les grecs.