Embargo sur le pétrole russe : l’Allemagne change de ton
Dès le début de la guerre en Ukraine, la question des importations européennes de pétrole russe a été soulevée. En deux mois, l’UE a en effet acheté plus de 44 milliards d’euros de produits pétroliers et gaziers à la Russie. Une somme qui est retombée dans les caisses du Kremlin, malgré le conflit géopolitique.
Or, l’Union européenne est également le premier acheteur de pétrole russe, qui représentait à lui seul deux tiers des importations des 27 pays de l’UE en 2019. Selon Bloomberg, toutefois, la question d’un embargo reste d’actualité, surtout depuis le changement de position de l’Allemagne. Fortement opposée à cette sanction, l’Allemagne y a en effet ouvert la porte le 27 avril 2022 par le biais de son ministre de l’économie Robert Habeck.
Or, l’Union européenne est également le premier acheteur de pétrole russe, qui représentait à lui seul deux tiers des importations des 27 pays de l’UE en 2019. Selon Bloomberg, toutefois, la question d’un embargo reste d’actualité, surtout depuis le changement de position de l’Allemagne. Fortement opposée à cette sanction, l’Allemagne y a en effet ouvert la porte le 27 avril 2022 par le biais de son ministre de l’économie Robert Habeck.
La Hongrie ne votera pas en faveur de l’embargo
Avec l’aval de l’Allemagne, l’Union européenne pouvait espérer réussir à faire adopter cette mesure qui aurait été progressive : le but était de couper les importations de pétrole depuis la Russie à la fin de l’année 2022. Et, selon Bloomberg, les discussions ont bien avancé au point qu’une décision aurait pu être prise dès la semaine du 2 mai 2022.
Sauf que, finalement, la Russie compte toujours un allié de taille dans l’Union européenne : Victor Orban, le président Hongrois. Ce dernier, que l’Union européenne a attaqué à plusieurs reprises pour sa politique et ses positions, a fait savoir par le biais du porte-parole du gouvernement, Zoltan Kovacs, que « la position hongroise concernant un quelconque embargo sur le pétrole et le gaz n’a pas changé : nous ne les soutiendrons pas ».
De quoi faire tomber à l’eau le projet de l’Union européenne : un tel embargo nécessite l’aval de l’ensemble des 27 pays pour être adopté.
Sauf que, finalement, la Russie compte toujours un allié de taille dans l’Union européenne : Victor Orban, le président Hongrois. Ce dernier, que l’Union européenne a attaqué à plusieurs reprises pour sa politique et ses positions, a fait savoir par le biais du porte-parole du gouvernement, Zoltan Kovacs, que « la position hongroise concernant un quelconque embargo sur le pétrole et le gaz n’a pas changé : nous ne les soutiendrons pas ».
De quoi faire tomber à l’eau le projet de l’Union européenne : un tel embargo nécessite l’aval de l’ensemble des 27 pays pour être adopté.