La Russie évoque des impayés
Depuis le début de l'agression russe en Ukraine, et contrairement peut-être à ce qu'avait espéré Vladimir Poutine, les pays européens resserrent les rangs autour de l'Union européenne (avec l'adhésion de l'Ukraine) et de l'OTAN. L'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, décrite par Emmanuel Macron comme en état de mort cérébrale il y a quelques années, ne s'est jamais aussi bien portée.
Plusieurs pays limitrophes de la Russie, qui craignent pour leur sécurité face à ce voisin très encombrant, ont annoncé leur volonté de rejoindre l'OTAN. C'est le cas de la Suède et de la Finlande qui, historiquement, conservaient pourtant une neutralité. À la lumière de la guerre en Ukraine, ce n'est donc plus le cas et le processus d'adhésion à l'organisation va bon train.
Plusieurs pays limitrophes de la Russie, qui craignent pour leur sécurité face à ce voisin très encombrant, ont annoncé leur volonté de rejoindre l'OTAN. C'est le cas de la Suède et de la Finlande qui, historiquement, conservaient pourtant une neutralité. À la lumière de la guerre en Ukraine, ce n'est donc plus le cas et le processus d'adhésion à l'organisation va bon train.
Riposte « militaro-technique »
Cela n'a bien sûr pas échappé à Moscou, qui voit l'opération d'un très mauvais œil. Le Kremlin a ainsi annoncé une riposte « militaro-technique » visant la Finlande, qui s'est incarnée par la fin des exportations russes d'électricité dans la nuit de vendredi à samedi dernier. RAO Nordic, l'entreprise russe qui fournit la Finlande, évoque des impayés pour cesser ses livraisons. Mais il est clair pour le reste du monde que c'est la volonté d'adhérer à l'OTAN qui est ici visée.
Fingrid, l'opérateur finlandais de l'électricité, a répliqué qu'il s'était préparé à cette éventualité qui « ne sera pas difficile », selon un responsable des opérations de la société. « On peut gérer avec un peu plus d'importations de Suède et de Norvège », ajoute-t-il. La Finlande importe moins de 10% de son électricité de Russie, environ 900 mégawatts. Une capacité d'importation qui avait été réduite fin avril au vu du contexte de la situation internationale.
Fingrid, l'opérateur finlandais de l'électricité, a répliqué qu'il s'était préparé à cette éventualité qui « ne sera pas difficile », selon un responsable des opérations de la société. « On peut gérer avec un peu plus d'importations de Suède et de Norvège », ajoute-t-il. La Finlande importe moins de 10% de son électricité de Russie, environ 900 mégawatts. Une capacité d'importation qui avait été réduite fin avril au vu du contexte de la situation internationale.